Les touristes voyagent intelligemment aujourd’hui. Ils recherchent le dialogue, c’est pourquoi ils s’intéressent de plus en plus aux offres centrées sur le contact humain. Ils veulent nous découvrir, ils veulent mieux nous connaître. Et avec une population à majorité paysanne, les touristes sont d’autant plus conquis. Il est donc plus qu’important de creuser de ce côté-là », défend Michel D. Ramiaramanana, médiateur économique et président du comité d’organisation de la FIM.
Ainsi, même si une politique n’a pas pu être élaborée au cours de ces trois jours, cela ne devrait plus tarder. « En tout cas, l’objectif de cette table-ronde est d’inciter toutes les parties concernées à réfléchir à toutes les combinaisons possibles entre les deux secteurs pour une collaboration "gagnant-gagnant" pour tout le monde. Nous ne pouvons pas laisser le monde agricole en dehors de tout ce mécanisme de changement opérant pour l’émergence de notre pays », soutient Gabrielle Jonahson de Consultante internationale, organisateur de l’atelier. Après cette consultation des parties prenantes, d’autres mécanismes se mettront donc en place pour permettre le développement du secteur agricole avec le tourisme. Il ne faut pas oublier que le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie s’est posé comme but d’attirer 500 000 touristes d’ici 2023. Des actions de genre sont très importantes pour arriver à cet objectif.
Rova Randria