Publié dans Economie

Atelier sur l’agrotourisme - Atténuer les problèmes liés à la pauvreté rurale

Publié le lundi, 27 mai 2019

Trois jours de réflexion. Du 23 au 25 mai dernier, le premier atelier axé sur l’agrotourisme, en parallèle avec la Foire internationale de Madagascar (FIM), a permis de réunir près de soixante acteurs pour discuter d’une meilleure mise en relation des secteurs agricole et touristique. Tout au long de cette rencontre, les participants ont pu dégager les principaux points à cerner pour pouvoir rallier l’agriculture au tourisme. Cette alliance aura surtout pour objectif d’atténuer ou même de supprimer certaines problématiques de la pauvreté rurale. « Dans un climat où la mondialisation ne concerne plus seulement le domaine économique, nous devons désormais apprendre à nous ouvrir aux autres mais aussi à d’autres cultures. 

Les touristes voyagent intelligemment aujourd’hui. Ils recherchent le dialogue, c’est pourquoi ils s’intéressent de plus en plus aux offres centrées sur le contact humain. Ils veulent nous découvrir, ils veulent mieux nous connaître. Et avec une population à majorité paysanne, les touristes sont d’autant plus conquis. Il est donc plus qu’important de creuser de ce côté-là », défend Michel D. Ramiaramanana, médiateur économique et président du comité d’organisation de la FIM.
Ainsi, même si une politique n’a pas pu être élaborée au cours de ces trois jours, cela ne devrait plus tarder. « En tout cas, l’objectif de cette table-ronde est d’inciter toutes les parties concernées à réfléchir à toutes les combinaisons possibles entre les deux secteurs pour une collaboration "gagnant-gagnant" pour tout le monde. Nous ne pouvons pas laisser le monde agricole en dehors de tout ce mécanisme de changement opérant pour l’émergence de notre pays », soutient Gabrielle Jonahson de Consultante internationale, organisateur de l’atelier.  Après cette consultation des parties prenantes, d’autres mécanismes se mettront donc en place pour permettre le développement du secteur agricole avec le tourisme. Il ne faut pas oublier que le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie s’est posé comme but d’attirer 500 000 touristes d’ici 2023. Des actions de genre sont très importantes pour arriver à cet objectif.
Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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