Publié dans Economie

Secteur minier - Les archives des ressources minières restituées à Madagascar

Publié le vendredi, 31 mai 2019

Nos richesses minières ne seront plus désormais un secret. Le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, a rencontré jeudi dernier Michelle Rousseau, directeur du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) lors de son voyage à Paris. Un accord a ainsi été signé entre les deux parties. Comme il a été convenu lors de cette rencontre, le directeur du BRGM restituera tous les dossiers et archives concernant la ressource minière de Madagascar. En effet, cet établissement public a mené des recherches sur le sous-sol du pays depuis 1936. Le fruit de cette longue recherche sera alors remis à Madagascar.

Pour de plus amples informations concernant notre sous-sol, tous ces documents seront stockés au sein du « Mining Business Center » à Mamory Ivato. Cette disposition pemettra également d’étendre les exploitations dans d’autres sols. Dans le cadre de cette rencontre, il est convenu que le ministère de tutelle inaugurera un établissement BRGM Madagascar à la fin de ce mois.

Madagascar est longtemps reconnu pour la richesse que regorge son sous-sol. Cependant, le pays tombe souvent dans le paradoxe de ses ressources. L’objectif du ministère consiste à apporter des retombées économiques issues du secteur minier pour que chaque foyer puisse en bénéficier. A noter que le ministère des Mines et des Ressources stratégiques prône la transparence et la bonne gouvernance. D’ailleurs, le pays a été récemment libéré de sa suspension et réintègre désormais la norme internationale EITI. Cette norme exige la transparence en termes de revenus perçus en matière d’exploitation minière. A titre d’information, Madagascar accueillera la formation « PanAfGeo » ou gestion de l’information géo-scientifique du 3 au 8 juin prochain.

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
  • Spoliation foncière et détournement de biens publics - L’ex-député Hachimy Abdelkader recherché
  • Développement - Andry Rajoelina érige Sainte-Marie en modèle

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff