Publié dans Economie

Région du Sud - Nécessité d’autres financements pour réduire la pauvreté

Publié le mercredi, 05 juin 2019

Vulnérable. C’est ce qui résume en un mot la situation de la population dans la Région du Sud de Madagascar. En effet, madame Ursulla Mueller, sous-secrétaire générale en charge des affaires humanitaires et secours d’urgence et monsieur Donald Brown, vice-président adjoint du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) sont dans nos murs durant  quatre jours. Lors de leur passage dans la Région du Sud, ils ont constaté l’impact du changement climatique sur la vie de la communauté locale. En effet, ce phénomène aggrave le niveau de vulnérabilité et de pauvreté de la population du Sud. « Pendant les trois jours que j’ai passé à Madagascar, j’ai été témoin de la réalité inacceptable du changement climatique sur les habitants les plus vulnérables. Les phénomènes météorologiques extrêmes  deviennent de plus en plus intenses et fréquents à Madagascar. Ils affectent la vie et les moyens de subsistance de la population.

Durant ma descente dans le Sud, j’ai vu des enfants victimes de malnutrition. Deux Districts situés dans le Sud sont confrontés à l’insécurité alimentaire. Nous devons ainsi nous attaquer sur les causes profondes de la pauvreté et du sous-développement. Cependant, un financement est nécessaire pour répondre aux besoins humanitaires non couverts afin de mettre en œuvre des actions de développement innovantes et intégrées, en particulier dans le grand Sud », rapporte madame Ursulla Mueller. En effet, une stratégie gouvernementale de développement est déjà développée pour le grand Sud. Cependant, sans une action à l’échelle mondiale pour lutter contre le changement climatique, Madagascar continuera à faire face à des inondations, des sécheresses, dont l’intensité sera de plus en plus grande. Le Premier Ministre Ntsay Christian, quant à lui, a souligné l’importance de la conservation des ressources naturelles afin de lutter contre le changement climatique et de favoriser le développement.  A titre d’information, cette année marque la quarantième année de partenariat du FIDA et du Gouvernement malagasy. A ce jour, cette institution spécialisée des Nations unies investit plus de 430 millions de dollars en matière de développement agricole à Madagascar. Elle élabore en ce moment un nouveau programme de partenariat, en appui avec la mise en œuvre du plan Emergence de Madagascar pour réduire la pauvreté.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

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