Publié dans Economie

Industrie - La ratification des projets de loi vivement recommandée

Publié le lundi, 01 juillet 2019

Plus d’une décennie. Les industriels attendent encore la ratification des projets de loi sur le développement industriel. « L’intervention de l’Etat est nécessaire dans la protection des produits « Vita malagasy ». Tous les chefs d’entreprise attendent en ce moment  et ce depuis longtemps la ratification des projets de loi sur le secteur industriel, notamment la loi sur la concurrence et celle sur le développement industriel. C’est le seul moyen de renforcer  la compétitivité des entreprises et de lutter contre la concurrence malsaine, l’importation sauvage ainsi que les contrefaçons.

Le secteur industriel a attendu la ratification de ces lois depuis 2005. Nous espérons que le Gouvernement actuel s’activeront pour leur adoption afin de promouvoir l’industrialisation », explique Rado Ratobisaona, un économiste membre du Cercle de réflexion des économistes à Madagascar (CREM). A noter que le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat modifie en ce moment ces lois pour qu’elles soient conformes à la Politique générale de l’Etat.

En effet, les industriels rencontrent des problèmes lies à leurs activités, notamment les problèmes énergétiques, le coût de transport, la faiblesse du pouvoir d’achat domestique, la difficulté d’accès au financement et la concurrence malsaine. Cette dernière touche le plus les chefs d’entreprise. Près de 84,21 % des industriels sont victimes de la concurrence déloyale et de la contrefaçon mais surtout de l’importation massive, selon le dernier baromètre sur l’industrialisation publié par l’Alliance pour l’industrialisation durable, présidée par Rivo Rakotondrasanjy. Malgré cette situation, les membres de l’Alliance perçoivent les progrès de l’intervention de l’Etat en matière de protection de l’industrie locale au cours des six derniers mois. Leurs études montrent également une perspective positive pour l’avenir.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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