Publié dans Economie

Président Andry Rajoelina au Carlton - Un grand mariage de développement avec la BAD

Publié le mardi, 02 juillet 2019

Une coopération de longue date. La Banque africaine de développement (BAD) a soutenu Madagascar depuis 1977. Dans le cadre de cette coopération, la Grande île accueille en ce moment la quinzième réunion de restitution du Fonds africain pour le Développement (FAD) au Carlton, Anosy. Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président Andry Rajoelina a affirmé sa volonté de poursuivre sa collaboration avec la BAD afin d’atteindre l’émergence économique du pays. « Nous partageons les mêmes ambitions de mettre le continent africain sur les rails de l’émergence. D’ailleurs, les priorités de la BAD coïncident parfaitement avec la Politique générale de l’Etat mis en place afin de traduire notre vision en action à travers notre stratégie d’émergence. Grâce aux aides de la FAD, nous pourrons assurer l’avancement concret de nos projets d’infrastructures et de développement humain prévu par le plan Emergence Madagascar. Nous amorçons une nouvelle ère dans la vie socio-économique de notre pays puisque nous démarrons une série de réformes nécessaires, relatives à la transformation profonde de la manière de gouverner à Madagascar. Pour cela, nous comptons sur la BAD dont nous sommes membres et aussi sur le soutien des pays contributeurs dont les représentants ici présents »,

dixit le Président de la République de Madagascar. En effet, Madagascar a obtenu du financement de grands projets grâce au FAD, notamment les deux projets hydroélectriques Sahofika et Volobe. Depuis 59 ans, Madagascar vivait avec 400 MWh de production électrique. Pourtant, le prix de l’énergie dans le pays s’avère être le plus cher en Afrique. En ce moment, le Gouvernement ambitionne de doubler ou de tripler la capacité de production d’énergie tout en divisant par deux ou par trois le coût de l’énergie. La BAD a également aidé le pays dans la réhabilitation de la RN9 et la RN10, mais aussi dans le système d’irrigation au Bas Mangoky qui s’étend sur 6 500 ha. Aujourd’hui, le rendement de cette surface rizicole a triplé, en passant de deux tonnes à six tonnes par hectares. Les revenus agricoles ont ainsi augmenté de 141 %. A noter que cette réunion de restitution s’achève ce jour. Les agents plénipotentiaires du FAD prononceront ainsi les sommes versées dans ce guichet de la BAD pour les trois années à venir.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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