Publié dans Economie

Marché public - Les documents désormais traités en 24 heures

Publié le mardi, 27 août 2019

Une accélération. Le ministère de l’Economie et des Finances a ouvert officiellement, hier, un guichet unique des marchés publics à Antsahavola. « La mise en place d’un guichet unique permet d’accélérer le traitement des dossiers relatifs aux marchés publics. Cela évite également le déplacement physique des responsables de marché. Ce qui ne signifie pas pour autant que le traitement saute les étapes. Toutes les procédures restent les mêmes. Dorénavant, les dossiers sont disponibles au niveau de chaque ministère après 24 heures. Ce traitement accéléré n’exclut cependant pas, s’il le faut, la vérification de l’authenticité des dossiers qui sont soumis au contrôle. Ainsi, en cas de doute, la commission des marchés se réserve le droit de procéder à une vérification à l’extérieur de l’entité »,explique Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, présidente de la Commission nationale des marchés.
 Ministère pilote
 Dans un premier temps, la commission accorde une priorité aux projets d’investissement public, notamment les infrastructures. Le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics en sera ainsi le premier bénéficiaire. « Le guichet unique est dans sa phase d’essai en ce moment et il sera d’abord appliqué pour les marchés urgents de très grande envergure.

Le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics a été choisi comme entité pilote étant donné que ce ministère se charge du plus gros volume de projets. Ce guichet unique sera ensuite étendu aux autres ministères en fonction de l’organisation au niveau des ressources humaines et des locaux disponibles », poursuit la présidente. A noter que ce guichet unique regroupe les différentes entités intervenant dans les marchés publics, à savoir l’unité de gestion de passation des marchés, la Commission nationale des marchés, le contrôle financier, les services fiscaux et le Trésor public. La commission se charge aussi bien des passations que des contrôles au niveau du circuit des marchés publics.
 Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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