Publié dans Economie

Foire internationale de l’Agriculture-Agribusiness-Agroalimentaire - Rallier les paysans aux capitaines d’industrie

Publié le dimanche, 15 septembre 2019

Pari tenu ! Pour cette année, cette troisième édition de la Foire internationale de l’Agriculture-Agribusiness-Agroalimentaire (FIA) a réussi à mobiliser, autant les professionnels que le grand public. En effet, pour cette édition, la FIA s’est fixé comme objectif de rallier les paysans aux capitaines d’industrie. « Au début de cet événement, nous voulions que les deux parties tissent des liens à travers cette plateforme d’échanges. Et nous l’avons fait. A travers les rencontres « B to B » ou tout simplement à travers les rencontres dans les différents stands d’exposition, ils ont en effet pu échanger et discuter pour voir les possibilités de collaboration.

C’est vrai que la structuration de la filière doit également se faire, mais cette première partie est déjà une esquisse amenant vers le développement de la filière », s’enthousiasme Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation de l’événement, hier, lors de la présentation du bilan de cette 3e édition, à Tanjombato. Dans les différents échanges, les industriels ont notamment affirmé leur volonté d’apporter des solutions pour permettre l’émergence du monde agricole. « Ils ont montré aux paysans qu’ils sont là, aux côtés des paysans, du début en fournissant les intrants dans la mise en place de la production jusqu’à la fin en achetant leurs produits. L’idée étant de leur permettre de vivre de leurs activités », poursuit-il.

Professionnalisme

En tout cas, cette plateforme a également permis aux industriels de se rendre compte de la bonne volonté des agriculteurs à travailler. « Les industriels et les opérateurs, à ne citer que DM Import, ont été touchés par le professionnalisme ainsi que la maturité des paysans. Malgré le fait que certaines normes doivent encore être mises en place, les paysans ont su montrer qu’ils savent ce qu’ils font, ce qu’ils veulent et où ils vont. Ils ont notamment compris les enjeux qui se posent à eux. Ils savent donc qu’ils arriveront à changer leur quotidien par le travail », affirme le président du comité d’organisation. En tout cas, la FIA a permis aux acteurs de comprendre que la situation actuelle de la filière agricole n’est pas une fatalité. Il suffit juste de mobiliser toutes les énergies pour œuvrer vers l’émergence du pays. Si chacun a ce même état d’esprit, nous n’aurons que de bonnes surprises.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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