Publié dans Economie

Résilience des communautés - Un juste équilibre entre pêche économique et pêche responsable

Publié le mercredi, 18 septembre 2019

30 % de la population malagasy vit aujourd’hui de la pêche. De ce fait, il est important que les petits pêcheurs puissent trouver un juste équilibre entre pêche économique et pêche responsable. L’objectif étant de renforcer la résilience des communautés de pêcheurs tout en préservant les ressources halieutiques. Mais cela reste encore un grand défi à relever pour le pays. Effectivement, jusque-là, l’intégration adéquate du rôle humain dans son environnement n’est pas encore évidente, plus particulièrement parce qu’ils pensent avant tout à leurs moyens de survie qu’à leur environnement.

Aussi, il est primordial d’améliorer la gouvernance de la pêche, la diversification des activités génératrices de revenus pour les pêcheurs vivant près des récifs coralliens et surtout de protéger les 5 000 km de littoral du pays. Pour cela, le Gouvernement malagasy et celui du Japon, en partenariat avec la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), ont convenu de signer ensemble le projet GCP /RAF/520/JPN. Ce projet veillera à améliorer les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et la sécurité maritime, et cela grâce au renforcement de la résilience des communautés de pêcheurs tributaires de la pêche en récif corallien dans la partie africaine de l’océan Indien, à savoir Kenya, Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles.

Comme prévu, 4 millions de dollars seront alloués pour trois ans par le Gouvernement japonais pour ces cinq pays.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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