Publié dans Economie

Programme « Fihariana » - Encore 67 000 dossiers à traiter

Publié le jeudi, 19 septembre 2019

Du pain sur la planche ! L'équipe du programme national « Fihariana », pour la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes et des femmes a encore beaucoup de travail à faire. Depuis le lancement officiel, elle a en effet collecté en tout 70 284 dossiers de candidature des 22 Régions de la Grande île. « En tout cas, les premiers projets ont déjà pu démarrer au cours des derniers mois. Ils ont effectivement rempli toutes les conditions requises pour obtenir ledit financement. Et actuellement, 3 200 dossiers sont déjà au niveau de la banque.

En tout cas, nous ferons en sorte que tous les projets puissent démarrer d'ici la fin du mois prochain. Il ne faut pas oublier que nous sommes actuellement au début de la saison de production, les opérateurs s'attèlent donc pour pouvoir démarrer à temps leurs activités » a soutenu Valérie Zafindrazaka, secrétaire exécutif du programme « Fihariana », hier, à l'occasion du jeudi de l'entrepreneuriat, à l'institut français de Madagascar à Analakely. Ainsi, l'équipe de « Fihariana » devra encore traiter plus de 67 000 dossiers pour voir ce qui peut se faire ou non.

Filière agricole

Pour précision, la majorité des projets proposés au programme sont tous issus de la filière agricole. Selon les statistiques, 31,93% des projets concernent l'élevage et 20,37% l'agriculture, soit près de la moitié des dossiers. Toutefois, les filières sont quand même très variés, allant de l'artisanat à l'exploitation minière, en passant par la production énergétique. « En termes de financements, les entrepreneurs réclament en moyenne des sommes aux alentours de 4 520 000 ariary pour pouvoir démarrer leurs activités. Mais notre équipe d'investissements suit de près chaque projet pour voir son évolution mais aussi pour les conseiller dans leur gestion. Elle peut par exemple conseiller à un entrepreneur d'augmenter et de réduire la somme demandée, selon le cas. Tout cela pour une meilleure rentabilisation », précise-t-elle. Dans tous les cas, les responsables espèrent pouvoir présenter bientôt un bilan des réalisations du programme ainsi que les « success stories » des entrepreneurs bénéficiaires.

Durant ce jeudi de l'entrepreneuriat, l'équipe du programme de « Fihariana » a profité de l'occasion pour éclaircir certains points auprès des jeunes souhaitant s'investir dans l'entrepreneuriat, surtout concernant les « soi-disant » frais de dossiers. « Depuis le lancement de « Fihariana », des profiteurs ont créé des nombreuses associations pour pouvoir soutirer de l'argent aux entrepreneurs. C'est pourquoi nous tenons à réitérer que la souscription au programme est complètement gratuite. Les jeunes doivent donc être vigilants et s'adresser aux Chambres de commerce et d'industrie de sa région », encourage la secrétaire exécutif du programme.  

Rova Randria

Fil infos

  • « Noelin’ny fitia » - Le Président Rajoelina inaugure les illuminations à Ambohijatovo
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa en tête des résultats provisoires à Tanà
  • Production d'électricité - Quadruplée en deux mandats de Rajoelina
  • Prix « Prince Albert II de Monaco » - La médaille d’argent au journaliste Rivonala Razafison
  • Corruption - Des biens mal acquis d’une valeur de 7,6 milliards d’ariary saisis par le BIANCO
  • Élections municipales et communales à Antananarivo - Publication des résultats provisoires ce vendredi 
  • Région d’Analamanga - Hery Rasoamaromaka veut mettre les bouchées doubles pour 2025
  • Actu-brèves
  • Primes aux athlètes - Les détracteurs jamais satisfaits!
  • Président Andry Rajoelina à Andekaleka - « Les critiques sont un engrais pour avancer »
Pub droite 1

Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

A bout portant

AutoDiff