Publié dans Economie

Tourisme - Morondava attire toujours des visiteurs

Publié le lundi, 23 septembre 2019

Déforestation, insécurité. Malgré ces situations, la Commune de Morondava attire toujours les touristes. Leur effectif a d’ailleurs grimpé cette année par rapport à l’année dernière. La ville a déjà accueilli en huit mois 20 000 touristes, un chiffre déjà atteint durant l’année précédente. En effet, Morondava reçoit chaque année les voyageurs qui visitent l’Allée des baobabs et le « Tsingy de Bemaraha ». Ce dernier reste une destination incontournable puisque 2 340 touristes s’y sont rendus pour visiter le parc.

En parallèle à cela, lors d’une descente sur le lieu la semaine dernière, une centaine de touristes internationaux se sont arrêtés le soir pendant une trentaine de minutes à l’Allée des baobabs, uniquement pour admirer le coucher du soleil. « Je viens de Belgique et je passe mes deux semaines de vacances dans la Grande île. Nous avons droit à un coucher du soleil tous les jours mais le spectacle s’avère époustouflant à l’Allée des baobabs. Nous avons déjà visité Antananarivo, Antsirabe et le "Tsingy de Bemaraha". Il faut dire que Madagascar est un vrai paradis avec ses faunes et flores », constate Eric, un touriste. « Nous avons également effectué une petite escale à la plage de Kimony et à Nosy Kely », poursuit une autre touriste.

Le changement de statut de Morondava en zone touristique internationale va également promouvoir davantage le secteur. « Le changement du statut de Morondava en zone touristique internationale améliorera certainement notre économie. Nous avons un avantage puisqu’une école internationale de tourisme est déjà mise en place dans la ville. La Commune de Morondava possède ainsi des mains-d’œuvre qualifiées pour travailler dans le secteur », s’enthousiasme Kolo Frijof, maire de la Commune de Morondava.

En dehors de la disparition des forêts, une situation qui défavorise l’affluence des visiteurs venant des pays étrangers, ces derniers ont encore peur des éventuelles attaques des « dahalo ». « Les Forces de l’ordre ont déjà effectué une opération de restauration de la sécurité. Malgré cela, les touristes ont encore peur des bandits de grand chemin. Pour rassurer les voyageurs, nous quittons Antananarivo à 3 heures du matin pour éviter d’emprunter l’axe Miandrivazo-Morondava après 16 heures », explique un guide.

Solange Heriniaina

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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