Publié dans Economie

Secteur minier - Amélioration du climat des affaires attendue

Publié le mercredi, 25 septembre 2019

Après l’affaire Base Toliara, celle de la carrière de Bekiposa Ikalamavony a attiré l’attention du Syndicat patronal malagasy (SPAM). En effet, il y a une semaine, les représentants du ministère des Mines et des Ressources stratégiques ont saisi une tonne de tourmaline d’un opérateur économique œuvrant dans ce District. Face à cette situation, le SPAM interpelle le Gouvernement pour protéger les exploitants nationaux et améliorer le climat des affaires. Les membres dudit syndicat ont alors organisé une conférence de presse mardi dernier à Ambodivona.

« Les opérateurs économiques dans l’industrie extractive s’inquiètent désormais de leur sort suite à l’éclatement de l’affaire Bakisopa Ikalamavony. Nous sommes ravis que le Gouvernement assainisse le secteur mais nous réclamons la protection des exploitants formels, notamment ceux qui respectent leur cahier des charges. Un millier de personnes exercent en ce moment dans l’irrégularité, entre autres les petits exploitants d’Ilakaka. En tant que syndicalistes, nous défendons l’intérêt des entrepreneurs et demandons à l’Etat de regarder de près le climat des investissements pour que le secteur minier devienne vraiment un pilier du développement de l’économie de Madagascar », avance Nirihaja Ratsimbaharimanantsoa, président du syndicat patronal de Madagascar.

Concernant l’affaire de Bekiposa Ikalamavony, le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra a annoncé vendredi dernier dans une chaîne de télévision privée que « l’Etat a déjà pris en main cette affaire, mais la discrétion sur le sujet s’explique par le respect des procédures d’enquête ».

Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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