Ils restent donc en retrait, empêchant alors le développement de leurs activités. Ce genre d’événements est alors une grande opportunité pour eux de solutionner ces problèmes et de nouer des relations d’échange », a soutenu Nasolo Razafindramaso, chargé de mission auprès du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, hier, lors de l’ouverture officielle de l’événement. Ainsi, cette édition de « Voatra » vise particulièrement à faire rencontrer les micro-entreprises rurales (MERs) et les petites entreprises rurales (PERs) avec les grands enseignes industriels présents dans la Région Analamanga. « En participant à « Voatra », je veux surtout devenir fournisseur d’une grande industrie. Grâce au programme PROSPERER, j’ai déjà pu développer de nouvelles techniques de culture en même temps que ma production, il me reste juste à trouver le bon partenaire pour pouvoir les vendre maintenant », soutient Rajean, un des paysans participants.
Production et vente
Toutefois, pour pouvoir convaincre ces industries de s’associer avec elles, les entreprises rurales se doivent d’améliorer et d’augmenter leur production. « Cette année, ce salon se concentre sur la filière agricole regroupant l’agriculture et l’élevage.La créativité et l’innovation qui émergeront de cet événement devront donc contribuer au développement de ces secteurs. Toutefois, le développement ne devrait pas se limiter seulement à la production, il devrait aussi s’étendre vers la vente pour une évolution plus conséquente du marché national. Comme cela, les paysans des environs pourront véritablement approvisionner les marchés de la Capitale », précise Noro, présidente du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM). Des rencontres sont déjà prévues par les organisateurs afin de favoriser la collaboration entre les différents acteurs.
Rova Randria