Publié dans Economie

Projet de Loi de finances 2020 - La sécurité en bonne place

Publié le mercredi, 20 novembre 2019

Priorisé. Le Gouvernement accorde une place importante au domaine de la sécurité, d’après le Projet de Loi de finances 2020. Que ce soit en ville ou en brousse, l’Etat assure la sécurité et la protection des biens et des personnes. Et ce, à travers l’amélioration des infrastructures et la dotation en matériel. Pour réduire les actes de banditisme, le Gouvernement mettra en place un Bataillon opérationnel avancé dans cinq Districts dont Tsaratanàna, Iakora, Morafenobe, Ambatofinandrahana et Mahabo.

La Gendarmerie nationale, de son côté, continuera de renforcer la lutte contre l’insécurité en installant des Centres spéciaux d’aguerrissement opérationnel dans plusieurs Communes rurales notamment Malaimbandy, Beroroha, Maromby ainsi qu’un Centre national d’entraînement spécifique de la Gendarmerie nationale à Ambatolampy. Outre cela, les Forces de l’ordre bénéficient d’une dotation de matériels spécifiques et stratégiques comme les  embarcations, les pneumatiques, les hélicoptères, les bateaux patrouilleurs et bien d’autres encore.  A rappeler que l’Etat a déjà effectué l’achat d’hélicoptères et d’avion cette année.  

Vu la grandeur de cette politique, il faut que le gouvernement augmente ses ressources humaines.  Le budget de l’année 2020 a déjà prévu une hausse en matière de dépense en personnel. Par rapport à la Loi de Finances Rectificative 2019, la Loi de Finances 2020 connaitra une variation de 14.4% correspondant à un montant de 339.6 milliards d’Ariary. A cet effet, elles passeront de 2 360.4 milliards d’Ariary à 2 700.0 milliards d’Ariary. D’une part, cette hausse s’explique essentiellement par l’application d’une mesure générale correspondants à l’ajustement salarial décidé par le Gouvernement équivalant à 179.0 milliards d’ariary. D’autre part, elle est liée à la variation des effectifs dont la plus prépondérante est la prévision de dotation de nouveaux postes budgétaires au profit de l’Education Nationale et la Santé, la Gendarmerie nationale, la Police nationale ainsi que la Défense nationale. Une vague de recrutement figure ainsi dans le programme en 2020.

Recueilli par Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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