Publié dans Economie

Tourisme - Un nouveau circuit pour découvrir les mangroves de Kivalo

Publié le dimanche, 24 novembre 2019

Exploiter les mangroves mais dans un sens positif. Le village de Kivalo, situé au nord de Morondava, possède une vaste forêt de mangroves qui en fait son emblème. Pour mieux valoriser cette richesse écologique et développer l'écotourisme, ce village lancera officiellement son circuit touristique communautaire nommé « Kivalo Soa Honko » ou les belles mangroves des « Kivalovers » à la fin de cette année. Comme son nom l'indique, le projet s'appuie sur les mangroves pour en faire un attrait touristique et une richesse écologique de la région. Cette initiative émane des communautés locales appuyées par le Fonds mondial pour la nature (WWF), l'Office régional du Tourisme à Menabe et l'Association des guides agréés de Morondava.

 

La formation des guides locaux et des femmes cuisinières ont débuté en 2017. Parallèlement à cela, les infrastructures d'accueil, notamment des airs de camping et de restauration, sont déjà opérationnelles. Kivalo a le potentiel pour être la destination des touristes amateurs de birdwatching, de randonnée ou de ballade en pirogue dans les chenaux. « Notre souhait est de faire de Kivalo une principale destination des touristes comme les "Tsingy" à Bekopaka et pour y parvenir, nous sommes prêts à redoubler d'efforts », souligne Justin Rakotomanahira, président de l'organisation communautaire du village. Déjà cette année, Kivalo a accueilli plus d'une centaine de touristes étrangers qui ont également participé à la restauration des mangroves sur place. Le village espère doubler voire tripler ce nombre d'ici l'année prochaine. Pour les deux derniers mois de l'année, la capacité d'accueil des trois hameaux, notamment celle de Kivalo centre, Ambato et Ampatiky sera augmentée.

La création de ce nouveau circuit entre parfaitement dans l'atteinte des 500 000 touristes d'ici 2023, d'autant plus que Morondava porte maintenant le titre de destination touristique international. D'un autre côté, ce projet permet de protéger les mangroves qui sont actuellement en voie de disparition à cause des exploitations illicites.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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