Publié dans Economie

Marché britannique - Le secteur textile malagasy en préparation

Publié le mercredi, 05 février 2020

Une conséquence directe du Brexit. Les Britanniques ont commencé à tisser une relation commerciale avec Madagascar avant même qu’ils ne quittent officiellement l’Union européenne. En effet, le Royaume-Uni a déjà élaboré un programme de partenariat commercial appelé « UK Aid » dans huit pays pilotes, y compris Madagascar. Le projet mis en place se focalise sur le commerce de produits textiles et de vêtements entre Madagascar, le Royaume-Uni et l’Union Européenne. Il faut dire qu’on était déjà préparé à l’avance vu que l’appel à candidatures a déjà été clôturé au mois de septembre dernier.

 

D’après Rakoto David Olivaniaina, un économiste, lors de son intervention dans une chaîne de radio privée, quatorze entrepreneurs sont déjà sélectionnés et bénéficient actuellement d’une assistance technique afin de mieux appréhender le marché. Ils suivent actuellement une formation dans des domaines à fortes valeur ajoutée comme l’approvisionnement, le design, le développement de nouveaux produits, le marketing appliqué à l’exportation, la connexion des entreprises avec les nouveaux clients et bien d’autres encore. Pour sa part, dans ce même contexte, la ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Lantosoa Rakotomalala, a organisé le mois dernier un atelier Cluster avec le groupement des femmes entrepreneures à Madagascar. « Cette première collaboration avec le Gouvernement du Royaume-Uni vise à améliorer l’accès au marché britannique. Le secteur textile est un secteur stratégique qui contribue à 19 % du produit intérieur brut, à la création d’emploi ainsi qu’à l’exportation », souligne-t-elle.

Même si le programme concerne uniquement le secteur textile, une grande opportunité reste à saisir pour Madagascar. « Le Royaume-Uni a maintenant une nouvelle approche de sa relation commerciale. Auparavant, nous passons par l’Union européenne pour accéder au marché britannique. Mais avec le Brexit, nous avons un accès direct à ce pays. De ce fait, nous conservons notre part de marché dans l’Union européenne tout en développant celle dans le Royaume-Uni. Pour le moment, Madagascar détient 5 % du marché britannique, mais ce taux pourrait encore s’étendre jusqu’à 30 %. Donc, il nous reste 25 % à exploiter. Cette opportunité est également valable pour les autres produits et ne se limite pas uniquement au secteur textile », s’exprime Rakoto David Olivaniaina.

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
  • ACTU-BREVES
  • Infrastructures dans l’Anosy - 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la RN10
  • ACTU-BREVES
  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

A bout portant

AutoDiff