Publié dans Economie

Produits alimentaires importés - Toute la structure et le système de contrôle à revoir

Publié le lundi, 10 février 2020

Eviter que n’importe quoi arrive dans la bouche des consommateurs malagasy. Le 24 janvier dernier, l’Administration douanière malagasy a appréhendé près d’une tonne de compléments alimentaires qui, après analyse auprès l’Agence de contrôle sanitaire et de la qualité des denrées alimentaires (ACSQDA), se trouvent être des produits nocifs pour la santé. Pourtant, ces produits allaient presque accéder au marché local par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Pour limiter et même éviter que ce phénomène se reproduise, c’est toute la structure et le système de contrôle qui doivent être revus. Grâce à l’appui du Fonds fiduciaire du Codex Alimentarius, un atelier de formation pour l’élaboration d’un système de contrôle des aliments importés, fondé sur les risques, se déroule ainsi à l’hôtel Colbert Antaninarenina jusqu’à jeudi prochain. Effectivement, la protection de la santé de la population doit être primordiale pour éviter tout risque d’intoxication ou autre.

 

Durant quatre jours, la structure et les opérations de contrôle seront passées au peigne fin pour voir les failles à redresser. Le but étant que celles-ci soient plus efficaces et efficientes. « Au cours de cette réunion, nous essayerons de fournir les informations de base, une formation mais aussi un soutien aux autorités de Madagascar pour concevoir et appliquer des programmes d’inspection des aliments importés, basés sur les risques, conformément aux principes et aux directives du Manuel de contrôle des aliments importés, fondé sur les risques de la FAO (2015). L’objectif est qu’à l’issue de l’atelier, chaque acteur concerné puisse analyser le profil actuel des importations alimentaires du pays, élaborer un cadre de catégorisation des risques pour définir ensuite les actions de gestion à mener », soutient un représentant au niveau de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), durant la cérémonie d’ouverture de l’atelier, hier.

Application

Cet atelier cadre notamment dans la deuxième partie du projet CTF-Madagascar. En première partie, le comité national Codex a notamment procédé à une première identification des comités Codex prioritaires pour un suivi rapproché de leurs travaux, dont le Comité Codex sur les systèmes  d’inspection et de certification des importations et des exportations (CCFICS). Ce comité s’est particulièrement focalisé sur la notion des systèmes de contrôle basés sur le risque, dérivant au final sur l’élaboration d’un texte (CAC/GL 47-2003) sur le contrôle des importations alimentaires basé sur les risques. L’organisation de cette session vise ainsi à la mise en œuvre de ce texte par les autorités compétentes à Madagascar.

Rova Randria

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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