Publié dans Economie

Recyclage des bouteilles plastiques - La démarche « Kopakelatra » à dupliquer

Publié le vendredi, 21 février 2020


Des impacts plus conséquents. Au mois de novembre 2019, la STAR, en collaboration avec Adonis et le réseau de la grande distribution incluant les grandes et les moyennes surfaces (GMS) ainsi que les stations-services, ont lancé la démarche de collecte des bouteilles plastiques PET, « Kopakelatra », dans la Capitale, pour des fins de recyclage. Notre environnement se dégrade de plus en plus. Cette initiative vient ainsi minimiser les déchets en plastique à travers leur réutilisation, développant ainsi une économie circulaire, comme quoi rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. A travers « Kopakelatra », des bacs de collecte ont donc été placés auprès des GMS et des stations-services pour permettre aux consommateurs d’y mettre leurs bouteilles plastiques non utilisées. Ces bouteilles seront ensuite récupérées et traitées selon les normes en vigueur. Un acte louable qui devrait être dupliqué, d’une part dans d’autres lieux publics parce que ce n’est pas tout le monde qui va à la station-service ou dans les grandes surfaces. Il ne faut pas oublier que les revenus de tous ne sont pas les mêmes. De ce fait, plus les bacs de collecte sont nombreux, plus les impacts seront considérables. Et d’autre part auprès des entreprises et industries usant des bouteilles en plastique, car il ne pas se limiter aux producteurs et distributeurs de boissons. Effectivement, tous les opérateurs travaillant de près ou de loin avec les bouteilles en plastique devraient faire des actions du même genre pour réduire leurs déchets plastiques.

Solutions alternatives

La lutte contre l’invasion des plastiques est désormais devenue un défi de taille pour de nombreux pays du monde, dont Madagascar. Avec la prolifération des déchets en plastique dans les rues, les canaux d’évacuation se retrouvent ainsi bouchés, entrainant l’inondation d’une grande partie des quartiers, plus particulièrement dans la Capitale. Face à cette situation, outre la sensibilisation de la population, des solutions alternatives, plus efficaces et efficientes, devraient également être appliquées. Nous pouvons prendre l’exemple de la Norvège qui arrive à recycler annuellement près de 97 % de ses bouteilles en plastique. Ce pays a notamment décidé que les consommateurs devaient payer quelques centimes de plus pour les boissons conditionnées dans des bouteilles en plastique. Ce surplus sera ensuite remboursé une fois que les bouteilles vides seront rapportées à des points de collecte, pour être recyclées. Ce système est notamment déjà appliqué dans la Grande île, mais seulement pour les bouteilles en verre. Il sera donc facile de transposer cette consignation sur le plastique.

Madagascar pourra aussi mettre en place une taxe dégressive. Une manière pour encourager les consommateurs à utiliser des produits en plastique de seconde main. Il s’agit là d’une idée mais le plus important est de considérer le plastiqué usé comme un produit valorisé et non comme un déchet.
Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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