Publié dans Economie

Projet « Mlam » - Un ticket rechargeable dans les transports en commun

Publié le mardi, 10 mars 2020

Une facilitation du paiement des frais de transport. Le projet « Mlam » ou « My Local Access to Mobility » ont créé un système de carte rechargeable pour les transports en commun dans la capitale. L’équipe a présenté la semaine dernière leur idée lors du concours Hackaton  ayant comme thème « Territoires et villes durables », organisé par l’Ambassade de France.  Les quatre membres du groupe ont d’ailleurs remporté le premier prix, un voyage aller-retour à l’île de La Réunion. « Les passagers paient directement leur frais de transport grâce à cette carte et non plus en liquide.

On peut la recharger directement à travers le système "mobile banking".  Pour ce faire, les "taxi-be" seront dotés d’un matériel », explique Andrianarinoa Thierry, porteur du projet. Lors de leur séjour qui durera 5 jours, ils auront l’occasion de visiter des entreprises réunionnaises. Outre cela, ils bénéficieront d’un espace « coworking » chez la plateforme Nexta ainsi qu’un accompagnement pendant une année de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Zafitody. « Durant ce temps, nous allons approfondir notre projet, notamment l’étude de faisabilité. Une fois cette période achevée, nous chercherons un investisseur afin de concrétiser cette idée. Même si sommes encore dans nos débuts, nous visons l’utilisation de cette carte rechargeable dans toutes les domaines de transaction financière comme les achats en boutique », poursuit le jeune homme. 

Cet événement entre dans le cadre du sommet Afrique-France qui se tiendra à Bordeaux (France) du 4 au 6 juin. Cependant, l’ambassade de France à Madagascar a préparé un concours spécialement dédié aux étudiants. « Le sommet à Bordeaux est conçu pour les professionnels. C’est la raison pour laquelle nous avons organisé un concours pour les étudiants. Toutefois, le thème reste le même », explique Maya Ralaizafindrakoto, chargé du projet entrepreneuriat au sein de l’ambassade. Ce concours a vu la participation d’une centaine d’équipes dont dix d’entre elles ont été sélectionnées pour la finale.

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff