Le discours inaugural du tout nouveau président du Sénat ravive certains espoirs. Pour une première intervention, on se permet d’espérer. Razafimahefa Herimanana, car il s’agit de lui, élu à l’unanimité au perchoir, a crevé l’abcès. Il a dit tout haut ce que beaucoup murmure tout bas. En gros, le deuxième personnage de l’Etat dénonce l’immobilisme de certains hauts responsables du régime. Coupables de léthargie, ils attendent, à table, qu’on leur serve sur le plateau. Et pire encore, cet attentisme flagrant est lié à un état d’esprit irresponsable à tel point que personne n’est responsable de la situation alarmante qui prévaut…