Editorial

Le débat est clos !

Publié le lundi, 07 septembre 2020
Le litige très médiatisé entre les deux Chambres du Parlement est clos. Par décision n° 15-HCC/D3 du 4 septembre 2020, la HCC déclare conforme à la Constitution l'adoption par l'Assemblée nationale de la loi n° 2020-002 portant ratification des ordonnances n° 2019-002 du 15 mai 2019 relative au régime général des élections et des référendums, n° 2019-006 du 28 mai 2019 relative au fonctionnement ainsi qu'aux modalités d'élection et des désignations des sénateurs de Madagasikaraet n° 2019-009 du 22 juillet 2019 relative au Code minier. Comme tout le monde le sait, toute décision de la Haute Cour d'Ambohidahy est irrévocable.…

Au chevet des démunis

Publié le dimanche, 06 septembre 2020
Pour la première fois dans les annales de la République, de 1958 jusqu’à nos jours, un Chef d’Etat en exercice courbe l’échine et entre dans les demeures de fortune des petites gens (« vahoaka madinika ») et cela pour leur apporter, par ces temps qui courent, de quoi à survivre. Tel le jeune beau prince héritier du trône, dans un conte de fée, qui sort de son palais royal du haut de la colline et descend vivre, ne serait-ce que pour un temps, la pauvreté de ses sujets dans les chaumières, notre jeune Président n’hésite pas à rendre visite les…

Tourisme national, pour quel avenir ?

Publié le vendredi, 04 septembre 2020
Madagasikara s’achemine inexorablement vers la sortie de la crise sanitaire. Malgré certains rebondissements, les données statistiques des dernières semaines l’attestent. Il est grand temps de tabler sur l’avenir immédiat du pays. C’est une naïveté d’attendre l’hypothétique « zéro forme grave » ou « zéro décès » sans interruption pour enfin déclencher la relance. En tout cas, nous devrions apprendre à vivre avec. Le pays ne peut pas vivre éternellement sous la coupe de l’état d’urgence sanitaire. D’ailleurs, quelle qu’en soit l’issue, les précautions d’usage (port de masque, lavage des mains régulièrement, etc.) restent toujours de rigueur.Le confinement met à terre…

Rien que la loi !

Publié le jeudi, 03 septembre 2020
Personne n'est au-dessus de la loi ! Un adage que l'on s'empresse d'emprunter quand on veut monter au créneau pour tirer la sonnette d'alarme. Aucun organisme ou organisation, aucun membre de la société civile ni une formation politique ou un mouvement associatif, des personnalités politiques ni d'anciens dirigeants ne peuvent se prévaloir le droit de pouvoir s'asseoir sur les règlements ou lois en vigueur du pays. On clame, à tort ou à raison sur les toits, notamment de la part de ceux ou celles qui revendiquent l'appartenance au camp de l'opposition, le respect de l'Etat de droit mais on est…

Covid-19, où en est-on ?

Publié le mardi, 01 septembre 2020
Nous entamons les quatre derniers mois de l’année. Les esprits anticipent déjà comment 2020 se terminera-t-elle ? Et on s’impatiente de savoir le bilan de cette année gâchée par la visite inopinée de ce virus qui sème la terreur partout où il débarque. Toutefois, avant que l’année en cours veuille bien tirer à sa fin, il importe de faire le point de situation présentement, « où en sommes-nous ! ». Quelle qu’en soit l’issue, le combat continue. Nous avons affaire à un ennemi invisible qui ne se laisse pas se faire écraser facilement.

Règne de l’informel

Publié le lundi, 31 août 2020
Naina Andriatsitohaina et son équipe sont laborieusement à pied d’œuvre. La tâche s’avère difficile voire complexe. Redonner le blason d’une ville, celle d’Antananarivo, s’apparente à un parcours du combattant. Les décennies de laisser-aller donnent du fil à retordre à n’importe quel élu ou nommé à la tête de la cité. L’informel tue le formel. L’anarchie assassine l’ordre établi et pénalise l’économie. Et le bordel chasse l’harmonie et mène vers l’infernal !En fait l’informel, synonyme d’anarchie, d’indiscipline, de désordre ou de bordel, règne en maître absolu dans la ville. A Antananarivo, on ne s’y retrouve plus ! Et comble de l’ironie,…

Fil infos

  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa

La Une

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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