Publié dans Editorial

Couple battant

Publié le mercredi, 08 janvier 2020

Les époux Rajoelina partent en guerre. Fait rarissime dans l’histoire du pays qu’un couple présidentiel mène ensemble un combat aux multiples fronts dont l’objectif commun réside dans l’intérêt supérieur de la Nation. Phénomène rare que la Première dame et le numéro Un du pays se sentent profondément responsables du devenir des 25 millions d’âmes qui vivent dans ce beau pays.

Honneur aux femmes. Mme Rajoelina Razakandisa Mialy, Première dame de la République, est une femme au grand cœur. Le cœur sensible aux problèmes des autres, Mialy aime venir en aide aux familles nécessiteuses et ne recule jamais. Déjà depuis la Transition de 2009 à 2013, au côté de son époux de Président Rajoelina Andry, Razakandisa Mialy fondait une Association caritative « Ny Fitia » dont l’objectif fondamental vise à assister et porter secours aux personnes en détresse. Durant les cinq ans de la Transition, Mialy n’a jamais cessé de parcourir le pays, jusqu’aux confins les plus reculés, pour apporter de précieuses aides. On se rappelle ce jour où elle arrivait la nuit tombée dans un petit village à l’extrême Sud du pays. En dépit des risques liés à l’insécurité aggravée, elle tenait à venir et ce pour constater de visu le  malheur des concitoyens. De retour au pouvoir démocratiquement en 2019,  toujours aux côtés de son époux de Président de la République, Mialy la Première dame multiplie et intensifie les actions en faveur des personnes en situation de précarité. Elle oriente principalement son combat au profit des gens victimes des Violences basées sur le genre (VBG). Raison pour laquelle l’organisme onusien FNUAP chargé de la population, comprendre les plus vulnérables,  l’a choisie en qualité d’ambassadrice en particulier sur les VBG.  Le représentant permanent dudit organisme accrédité à Madagasikara n’a hésité de dire que Mialy Rajoelina est « source d’inspiration » dans cette lutte complexe. L’adoption de la loi réprimant les Violences basées sur le genre est une étape irréversible dans cette bataille de longue haleine.

Le mari, le Chef d’Etat, Rajoelina Andry, s’engage aux fronts à plusieurs facettes de la guerre contre la pauvreté, l’insécurité, l’impunité, la corruption et toutes les formes de malversations dont la finance publique en est la cible préférée. Depuis l’indépendance, le pays n’a jamais connu une telle détermination et fermeté de la part d’un numéro Un du pays à l’encontre des actes de mépris visant à saper les intérêts fondamentaux de la Nation. La lutte menée par le Président présente certainement des risques et périls à son endroit ainsi qu’à sa famille mais il ne recule pas. Le salut du pays passe obligatoirement par-là !

Le couple Rajoelina mène ensemble un combat sans merci contre toutes formes d’insuffisances qui frappent les masses populaires, trop fragiles pour affronter les difficultés de la vie. Madame et Monsieur Rajoelina se donnent la main pour réconforter les familles dans la tourmente de la pauvreté en particulier, celles victimes d’insuffisance alimentaire dont les enfants en paient le prix fort. Des associations ou des fondations de bonne volonté conjuguent leurs efforts avec le couple présidentiel pour venir à bout du mal. Le cas de la Fondation Mérieux qui va mettre sur pied des usines de conditionnement des compliments d’aliments dans le Sud et ailleurs dans le pays illustre bien l’initiative bienveillante.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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