Publié dans Editorial

L’union continentale

Publié le lundi, 11 mai 2020

De quoi sera fait le monde de demain ? Une hantise qui préoccupe les esprits des analystes et observateurs d’ici ou d’ailleurs. Apparemment, vu les phénomènes tels qu’ils se manifestent, présentement, il semble qu’un bouleversement à l’échelle planétaire se prépare. On est en pleine phase de mutation ! Vers où et en quoi? Au stade actuel, personne ne peut prétendre de façon claire la nature du changement ni l’aboutissement. Cependant, quelques indices nous permettent  d’entrevoir certaines réalités.  

L’Afrique, en tant que Continent, n’échappe pas à la vague de changement sinon de la mutation en cours. Les dirigeants, en place, seraient-ils en mesure de bien saisir à propos de la balle au bond afin qu’ils ne ratent point les opportunités en jeu.

Un vent de solidarité souffle à travers les continents touchés par la pandémie du coronavirus. L’Occident se sentant brusquement fragile et impuissant devant la « force de frappe » du Covid-19, cet ennemi commun et invisible voire inconnu, resserre les rangs. La Chine, pays d’origine de la maladie et se sentant responsable quelque part, semble déterminée à apporter son concours au reste du monde contaminé.

Confrontée aux effets nuisibles de la pandémie du nouveau coronavirus, l’Afrique portant en son sein le réflexe de l’unité, conforte la base de l’union. La tradition ancestrale des africains qui repose généralement sur la vertu de l’union au sein de la vie communautaire voit la base de l’identité africaine confortée. 

Propulsé en tête de ligne des Etats du continent noir grâce à la découverte sur son sol du remède Covid-Organics pour guérir et contenir la pandémie, Madagasikara qu’on le veuille ou non assure en ce moment la locomotive de la bataille en Afrique contre la pandémie. Le nombre des Etats qui officialisent leur position en faveur du CVO augmente au fil des jours. Du Sénégal au Tchad en passant par la Tanzanie et à la République Démocratique du Congo et on en passe, l’Afrique se donne la main et tente de s’émanciper de l’éternelle tutelle de l’Europe, en particulier les anciennes puissances coloniales.

Certes, la performance spectaculaire de Madagasikara à partir du Covid-Organics irrite les « grands ». Le jeune Président malagasy Rajoelina Andry s’attire les foudres. Il n’arrange point les affaires des grands laboratoires pharmaceutiques conventionnels. C’est déplorable de constater que des organismes internationaux du genre OMS entrent en jeu pour défendre les nébuleux intérêts des multinationales pharmaceutiques. Ils condamnent aveuglément toute forme de percée des pays en développement dans les domaines jugés réservés aux principaux pourvoyeurs de crédit au fonctionnement du Système des Nations unies. Les médias publics à l’instar de France 24 ou  RFI font des pieds et des mains pour « ridiculiser » la découverte malagasy. 

Mais, attention ! Rajoelina n’est pas l’homme qui accepte de se faire marcher sur ses pieds. Lors d’une vidéoconférence d’hier avec les journalistes de France 24, Andry Rajoelina a brillamment botté en touche des questions pièges autour du CVO et même relatives aux Iles Eparses. Tout le monde qui a suivi le débat est unanime à reconnaître l’excellence des interventions du Président malagasy. Il a répondu de façon correcte et légitime à toutes les questions, souvent surprises. Le jeune Leader de l’Afrique confirme sa notoriété.

Le temps est venu pour l’Afrique de consolider l’Union.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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