Publié dans Editorial

En berne !

Publié le mardi, 02 juin 2020


Le mois de juin pointe son nez et coupe la poire en deux. Ce mois en cours termine le premier semestre et d’ici peu, on entamera les six derniers mois de l’année.
Juin, c’est le mois de l’année où l’enchantement et la liesse populaire se mettent au rendez-vous. Le mois où l’on enregistre le maximum de jours de « fête » que composent les 365 de l’année. Mais dommage, cette fois-ci tout doit se passer en demi teint. On sera privé des jouissances traditionnelles. En cause, le terrible Covid-19 qui nous étreint au point de mettre en berne le joli mois.
Tout commence par une fête religieuse, le lundi de Pentecôte qui, cette année, a eu lieu le 1 juin. Normalement, c’est le jour où la petite famille qui, pour profiter des jours fériés de la Pentecôte, s’évade dans la nature et savoure l’air pur de la campagne. Malheureusement, Covid-19 nous impose, à tout le monde sans distinction, son diktat de ne pas sortir de chez soi. Confinement oblige ! Quelle aubaine ratée !
La « Fête des mères », le 7 juin prochain, la plus grande jouissance familiale se passera cette fois-ci, elle aussi, dans le strict minimum. Les réunions familiales rendues pratiquement impossibles sinon compliquées, les mères de famille devront se contenter du peu.
La « Fête des pères », le 21 juin, bien qu’elle ne puisse pas prétendre atteindre le degré d’enchantement et le niveau de sensibilité de celle des mères, « Hafa ihany Mama », mais la famille tient à la fêter même dans le strict minimum. Mais c’est une fête de plus qu’on va rater et pour cause « l’état d’urgence sanitaire national ». On n’y peut rien. C’est dommage !
26 juin, le jour de la « Fête nationale », le clou des jouissances populaires. Le jour le plus long et le plus attendu de l’année. Avec son cortège de festivités et des cérémonies solennelles, 26 juin, date du retour de Madagasikara à l’indépendance et qui l’intègre de nouveau dans le concert des nations souveraines, se fête dans la liesse populaire nationale. Chaque année, à travers la Grande île, des podiums se dressent et bals populaires s’organisent de façon spontanée. Sans omettre le point d’orgue, l’incontournable séance des  «feux d’artifice » à Anosy et dans tous les chefs-lieux de Région et même dans certains Districts. Mais on ne peut pas aussi passer inaperçue la « Fête de l’Armée ». En fait, l’anniversaire de l’indépendance coïncide avec celui de l’Armée malagasy. En effet, l’Armée malagasy naquit le 26 juin 1960. Et le grand jour des cérémonies officielles et des jouissances populaires revient au grand défilé militaire qui devra se passer à huis clos.
Cette année, la célébration de la Fête nationale du 26 juin devrait avoir un éclat particulier du fait qu’elle coïncide avec le soixantième anniversaire de l’Indépendance de Madagasikara : 26 juin 1960 à 26 juin 2020. Mais avec ce bilan douloureux dû au Covid-19 qui s’alourdit au fil du jour, on n’a pas d’autres choix que de se plier aux consignes.
Ainsi, sans compter les anniversaires en famille, toutes les jouissances et les festivités de ce joli mois, mois de la musique, seront limitées au strict minimum voire en berne.
Ndrianaivo

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Le « Kabeso » de l’Ampanjaka Toera restitué à sa famille - Promesse tenue pour le Président Rajoelina
  • Continuité de l’AGOA - Madagascar plaide sa cause à Washington
  • Région de Menabe - Une visite présidentielle très attendue
  • Actu-brèves
  • Vaccination et soins de proximité - 18 ambulances et plus de 1 400 motos remis au ministère de la Santé
  • Actu-brèves
  • Ampanjaka Toera et ses guerriers - L’Etat rend hommage à ses héros
  • CHAN 2024 - Pluie de récompenses présidentielles pour les Barea
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Uniquement, des résultats !
    Seuls les résultats qui comptent. Le reste, de la littérature, de belles paroles vides de sens et d’engagements creux ! Rien ne sert de faire de belles promesses volatiles. Uniquement, les résultats qui vaillent la peine d’être considérés et tenus pour être sérieux. Les gouverneurs de Région se sont retrouvés à Mahajanga les 26 et 27 août 2025 pour une conférence nationale. Dix-huit des vingt-trois gouverneurs que compte le pays s’étaient vus déplacer dans la Cité des fleurs. La rencontre marque le début d’un rassemblement stratégique visant à renforcer le rôle des représentants régionaux dans l’exécution de la Politique générale de l’Etat (PGE). Les gouverneurs sont appelés à devenir de véritables « militaires » du Chef de l’Etat, le commandant en chef de la bataille. Dire « militaires » suppose discipline, rigueur, fidélité, etc. Chaque gouverneur est soumis à une discipline stricte dans l’exécution des programmes présidentiels. La rigueur suppose…

A bout portant

AutoDiff