Publié dans Editorial

Prise de conscience générale

Publié le vendredi, 03 juillet 2020

« Il n’est jamais trop tard pour bien faire ! » Il semble qu’on assiste en ce moment à un certain éveil de conscience de la masse populaire sur la dangerosité de cet implacable virus. En cause, la recrudescence des tristes chiffres de la pandémie du Covid-19. Quelquefois, le malheur fait bien des choses.
 Au début, lors de la première intervention du Chef de l’Etat Rajoelina, ce vendredi 19 mars 2020, annonçant les premiers cas de contamination à Madagasikara, presque tout le monde n’avait pas pris au sérieux le danger réel qui guette le pays. Les détracteurs professionnels ainsi que les éternels sceptiques qui trouvent toujours l’occasion de douter de tout ce que Zandry  Kely dit, ne cessent de le discréditer. Les partisans de ces apprentis sorciers jouant le rôle d’opposition sous-estiment le péril qui pèse sur le pays et véhiculent le message selon lequel le nouveau coronavirus n’était qu’une pure manipulation politique de Rajoelina sinon la maladie des riches ! De toutes les manières, « cela n’arrive qu’aux autres ! » Un adage qui demeure toujours d’actualité.  Ce n’est que maintenant qu’on commence à se rendre compte des réalités. L’évolution catastrophique des bilans du Covid-19 ces derniers jours et la  récente intervention du PM de dimanche dernier furent le mobile provoquant le déclic. Le virus ne fait aucun détail. Même des personnalités  politiques de marque ou des sommités médicales  subissent le même sort à l’image du Pr Lalatiana Andriamanarivo, ancien ministre de la Santé de l’ère Rajaonarimampianina, testé positif. Certains indices apparents corroborent le phénomène.
En ville, du moins à Antananarivo, on remarque visiblement que le port de masque se généralise ou se systématise. Une attitude générale qui dénote un certain niveau de conscientisation élargi. Les transports en commun ayant manifesté un relâchement depuis un certain temps se remettent au pas. Un bémol à relever, le respect du geste barrière a encore du long chemin à faire surtout sur les places publiques genre marchés. Les efforts de conscientisation globale et les campagnes de masse pour le respect de la discipline doivent être renforcés davantage. Tous les supports de communication publics ou privés devront être réquisitionnés pour le maximum de tapage médiatique axé essentiellement sur le péril que le pays risque d’encourir au cas où la majorité de la population continue à ignorer le danger mortel de ce virus. Des progrès existent mais il faudrait toujours sensibiliser à fond.
Le nouveau Centre de dépistage du Covid-19 à Andohatapenaka est pris d’assaut. Depuis le jour d’ouverture, le mercredi 1er juillet, annoncé par le chef de Gouvernement dimanche dernier, le Centre connait une affluence monstre. Dans une certaine mesure, on peut le qualifier d’un succès du régime qui a changé de tactique dans la lutte sans merci contre la pandémie. Du coup, on sent brusquement d’un éveil de masse qui se décide à prendre en main son avenir immédiat et à moyen terme. Bien entendu, de ce rush imprévisible, les responsables de ce Centre de dépistage sont quelque peu débordés. Mais, il appartient à chacun et aux dirigeants de s’organiser pour le mieux.
Quoiqu’on dise du côté des détracteurs mal barrés, la population commence à prendre conscience du véritable enjeu sinon du risque que représente la contamination du nouveau coronavirus.



  

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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