Publié dans Editorial

Quid de l'après-pandémie !

Publié le mardi, 18 août 2020

Un jour ou l'autre, l'état d'urgence sanitaire due à la pandémie de Covid-19 tirera à sa fin. A la lumière des récentes données statistiques des « guéris », des « formes graves » et des « décès », on peut en déduire selon toute logique que la pandémie est un déclin. Aussi, faut-il anticiper l'après crise. Une projection des mesures à mettre en œuvre s'impose. Le pays encaisse de plein fouet les effets pervers du coronavirus. L'économie - le secteur le plus durement touché - s'agenouille.

 

L'Etat assume ses responsabilités. Effectivement, la relance de la vie nationale dépend étroitement des stratégies établies par les tenants du pouvoir, en concertation avec les partenaires sociaux. En effet, le Gouvernement en tant que premier responsable du devenir du pays a le devoir de stimuler le démarrage. Il en faut bien une « contre-attaque » pour amorcer la machine. La rouille des six mois de confinement fait grincer les « soupapes ». Le secteur du tourisme, terriblement affecté par cette maudite pandémie, nécessite un puissant « Tosika ».

Des réunions se préparent ici et là. La « croisade » pour chasser ce satané virus bat son plein. Les tenants du régime n'attendaient pas la fin prochaine de la pandémie pour enclencher déjà le processus de mise en œuvre des stratégies de l'après-coronavirus. « Gouverner, c'est prévoir ! ». Le département des Finances et de l'Economie établit un Plan de redressement multi-sectoriel. Un canevas de base pour la relance.

D'importantes rencontres avec les professionnels du chantier économique du pays ont eu lieu. Tour à tour, le Président de la République conviait au Palais d'Etat les principaux acteurs économiques afin de discuter à propos des tenants et aboutissants des mesures à prendre à l'issue de cette pandémie. Une occasion pour le locataire du Palais de leur annoncer comment les tenants du pouvoir voient les choses pour cerner la relance de l'économie nationale.

Le jeudi 11 juin, le Chef de l'Etat recevait les patrons d'entreprise et les capitaines d'industries, membres respectifs du FivMpaMa et du GEM. Evidemment, l'ordre du jour fixé ne pouvait être que « la relance économique » après la crise sanitaire. D'emblée, le Président Rajoelina Andry fit part aux patrons la mise en place d'un Plan Marshall qui sera à la disposition des grands acteurs de l'économie du pays, une enveloppe de l'ordre de 1 043 milliards d'ariary. Un montant pharaonique qui sera entièrement supporté par l'Etat et prévu d'ailleurs dans la loi de Finances rectificatives (LFR) 2020. L'Etat s'engage ainsi à fond pour accompagner le FivMpaMa et le GEM dans leurs efforts de redressement des unités de production.

Plus d'une semaine après, Rajoelina et ses collaborateurs recevaient, à leur tour, les professionnels des BTP à Iavoloha avec le même objet : « la relance » du secteur BTP. Le numéro Un du pays détaillait aux entrepreneurs BTP en quoi le Plan Marshall de 1 043 milliards d'Ar, déjà annoncé aux patrons d'industrie, leur servira à relever le défi du redémarrage de leurs activités.

En somme, dans le cadre de la relance de l'économie nationale post-pandémie, l'Etat a tout prévu. Il appartient à chacun de jouer pleinement son jeu. Une responsabilité partagée entre les titulaires du pouvoir et tous les opérateurs économiques du pays.

Ndrianaivo

Fil infos

  • Autoroute Tana–Toamasina - Le projet en suspens
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un mois après, des ministres encore méconnus
  • Futures élections - Mise en place d’un nouveau cadre juridique électoral inclusif et consensuel
  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
Pub droite 1

Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

A bout portant

AutoDiff