Publié dans Editorial

2021, année de relance

Publié le dimanche, 03 janvier 2021

Une année perdue sinon partie ! Une autre qui arrive ! En 2019, le régime Orange venait tout juste de prendre place. Le verdict sans appel du peuple en décembre 2018, propulse au sommet de l’Etat un jeune visionnaire et « révolutionnaire », Rajoelina Andry Nirina. La première année de son mandat (2019) servit à asseoir la stabilité et la solidité de l’assise du pouvoir. L’occasion de jeter de façon formelle les bases du développement. Aussi, le Chef de l’Etat mit à profit l’entame de son mandat à la mise en œuvre des fondements rationnels du Programme pour l’émergence du pays. Fidèle à son principe et toujours à cheval à sa méthode de travail dictée par la nécessité urgente d’actes concrets, tout est urgent dans le pays, Rajoelina Andry enclenche la vitesse supérieure.  Cependant, il avait dû prendre en mal sa patience car certains membres du Gouvernements ne parvinrent pas à suivre le rythme comme il l’entendait. Ainsi,  le leader Orange se trouvait, en 2019, dans l’obligation de « fouetter », mieux, taper sur la table pour que les esprits se réveillent et que les choses avancent.
2020 arriva ! Les espoirs furent permis. Les tenants du pouvoir sous la houlette du Président Rajoelina et son Premier ministre Ntsay comptèrent faire une bouchée double. On investira de gros   efforts tant physiques, intellectuels que matériels. Le tout pour le décollage rapide de l’économie nationale et ce, pour atteindre dans les meilleurs délais les premiers jalons des objectifs fixés par l’Initiative pour l’Emergence de Madagasikara (IEM) condensés dans le Velirano.
Coup de massue ! Au beau milieu du troisième mois de l’année et en pleine préparation pour le décollage, un étrange « hôte » s’invite à la maison : la Covid-19. Un intrus qui, au final, porte malheur, tel un oiseau de mauvais augure ! L’année 2020 fut une année de la perdition. Des emplois s’évanouissent. La pauvreté s’intensifie. Le Kere dans le Sud redouble de nuisance. Le pays s’enlise. Pas pour autant que le mal a tout détruit. Les dirigeants réussissent, après tout, à tenir tête. Des chantiers ont pu être actés. Malgré tout cela, il y a eu des réalisations. Le rendez-vous est fixé pour 2021 !
Et voilà 2021, l’année de relance pointe son nez ! Le Chef de l’Etat dans son discours de vœux à la Nation le dernier jour de l’année, a annoncé nettement et fermement les couleurs. Des perspectives très encourageantes et audacieuses. Déjà à l’endroit du personnel de la Présidence, durant une cérémonie « familiale », au Palais d’Ambohitsorohitra, à l’occasion des fêtes de fin d’année, de Noël et du Nouvel an, Rajoelina Andry aux côtés de son épouse a anticipé sur les grands chantiers qui devront avoir lieu en 2021. Les dégâts collatéraux causés par la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 nous obligent à nous tous de fournir des efforts colossaux. Il faudra retrousser les manches. Les membres du Gouvernement, du moins ceux ou celles qui seront appelés à continuer le chemin avec le Chef, se doivent de faire preuve de compétence, d’efficacité et de célérité.
L’année 2021, année de relance de l’économie nationale, promet. La volonté politique de nos dirigeants et la mobilisation générale garantissent le succès.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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