Publié dans Editorial

De la légitime … gifle

Publié le mardi, 26 janvier 2021

De l’électricité en l’air ! Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry a giflé. Il a tapé sur la table. De la rage d’un homme d’Etat, d’un Chef qui ne veut pas être complice de l’ineptie de ses collaborateurs, Rajoelina « a craché » pour ne pas dire « a vociféré » en pleine figure à l’endroit de l’équipe dirigeante, en particulier le directeur général Vonjy Andriamanga, de la JIRAMA. Jamais, un Président de la République malagasy n’a manifesté publiquement de cette manière sa colère.
La Compagnie nationale en charge de l’eau et de l’électricité (Jiro sy Rano Malagasy) traverse en ces temps-ci une période complexe sinon difficile. Tel un navire mal commandé, la JIRAMA chavire et se trouve à tous les coups au bord du naufrage. Elle tord le cou aux autres.
Sur le plan social et économique, étant responsable de la gestion des « produits stratégiques» (eau et électricité) de nécessité primordiale dans la vie quotidienne de la population du moins celle qui habite les zones urbaines et suburbaines soit les 15 % de la population totale, la JIRAMA échoue complètement dans sa mission. Durant les dix dernières années, elle n’a pu faire qu’enchainer ratages et bévues. Elle est la source d’ennuis pervers dans le quotidien du peuple. Opérateurs économiques, de toute catégorie, ayant le besoin d’une source d’énergie électrique, souffrent dans la mise en œuvre de leurs activités. Effectivement, la JIRAMA est le souffre-douleur dans la vie des ménages de tous les jours et de la population active en général. Les prestations de service laissent totalement à désirer pourtant la facture qu’elle présente tous les mois est … salée. Source de mécontentements sociaux, la Compagnie d’Ambohijatovo devient facilement une bombe à retardement. Et dire que, la JIRAMA est l’héritière de la compagnie des Eaux et Electricité de Madagasikara (EEM) qui fut le fleuron de l’économie nationale au même titre que la Compagnie nationale de transport aérien Air Madagasikara. Fierté de la Nation !
Dans l’arène de la politique, la JIRAMA sème la pagaille. Elle fait l’objet par excellence de trouble entre les mains des détracteurs. C’est la proie facile pour déstabiliser les esprits et le pouvoir. Les défaillances répétées de la Compagnie jouent toujours en faveur des ennemis du régime en place.
Vu le rôle et la place tenus par la JIRAMA dans le mécanisme de la vie quotidienne, elle est souvent l’objet de promesse pompeuse des dirigeants en mal d’intégrité. Mais les mensonges et les manquements aux engagements pris des tenants du pouvoir créent, sans fautes, des désenchantements ou des déceptions graves qui, au final, coûteront cher aux contrevenants. L’ancien Chef d’Etat Rajaonarimampianina en sait très bien quelque chose.
Le Président Rajoelina Andry, l’actuel homme fort du pays, très conscient de la dangerosité de ces ratages de la JIRAMA et des impacts directs qui en découlent, prend le devant de la scène et déjoue les pièges. Il ne veut pas être complice de l’incurie flagrante des responsables de la Compagnie et met les points sur les « i ». Le Chef de l’Etat ne tolère point le fait qu’on fasse souffrir les pauvres usagers qui, en fait, sont des innocents victimes et n’hésite pas à gifler et ce pour le bien de tout le monde. Un geste légitime !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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