Publié dans Editorial

Alerte rouge !

Publié le jeudi, 04 février 2021

Ravalomanana et acolytes, les députés TIM et les ténors du RMDM sont malades. Atteints de multiples symptômes de maladie dont entre autres la pyromanie, ils se doivent nécessairement de suivre des traitements de choc. Effectivement, la pyromanie, cette tendance maladive à allumer un incendie sans raison valable ni sensée, est une maladie grave. Un tare qui affecte le comportement ou le mental. Cette maladie, dont il est question, présente réellement des dangers graves du fait qu'elle détruit de façon irréversible.

Un éminent sociologue, dans l'une de ses analyses percutantes, dit que « l'histoire de l'homme est un long cheminement de violence, de destruction et de crimes ». Un long processus de faits agités au cours desquels sont souvent victimes les imprudents ou plutôt les tarés qui deviennent par la force des choses des agents pathogènes nuisant la vie du groupe. La situation parfois critique de l'heure nous exige de la vigilance accrue au risque de tomber dans un piège comme c'est le cas présent pour certains de nos acteurs politiques.

Ravalomanana et ses « sbires » persistent et signent à organiser cette étrange ou maudite « sortie », controversée excursion. Ils n'en ont cure des rappels à l'ordre ou des avertissements sur la dangerosité de leurs actes. Tellement malades qu'ils foncent les yeux bandés, inconscients et irresponsables. Ils mijotent de jeter de l'huile sur le feu. D'aucuns craignent des débordements. Tout risque de dégénérer aux effets incalculables.

Profitant du malaise social ambiant, les têtes brulées de l'opposition, des parlementaires non-fréquentables, tentent d'en tirer profit. La pauvreté rampante. L'insécurité aveugle. L'inflation galopante. Les inepties de la JIRAMA et bien d'autres maux déclenchent un état d'hystérie de mécontentement chez certains sujets.

Les autorités étatiques font des mains et des pieds pour avoir sous contrôle la situation. Le riz, ce produit de première nécessité hautement stratégique et suffisamment politisé, inonde les marchés de la Capitale. Ceux des Régions n'en souffrent pas non plus. Le Chef de l'Etat, en personne, a crevé l'abcès qui mine la Société nationale d'eau et d'électricité (JIRAMA). Il dénonçait et déballait sur la place publique des incohérences et des dysfonctionnements récurrents qui font souffrir les usagers. Et Rajoelina a lancé un ultimatum aux dirigeants de la société pour régler la situation. C'est pour la première fois dans l'histoire de la JIRAMA que les paiements des factures ont été ajournés, le temps aux responsables de revoir leur copie. Les Forces de la défense et de la sécurité (FDS) ne ménagent point leurs efforts pour traquer les malfrats. Souvent, ils y paient de leurs vies. Et il ne faut pas passer inaperçu le risque fort de la résurgence de la Covid-19. La pandémie menace toujours. Le Gouvernement garde les yeux tout ouverts, l'oreille tout ouïe et reste toujours vigilant.

Mais, l'opposition fait fi de ces efforts du régime et maintient toujours sa provocation. Aux dernières nouvelles, l'excursion de demain aurait lieu à Imerintsiatosika. Apparemment, Ravalomanana et consorts évitent la confrontation directe avec les éléments de l'EMMO/REG à Tanà-ville. Mais quel que soit l'endroit choisi, le risque de débordements et de casse tient toujours lieu.

Le contexte effervescent qui prévaut, ces temps-ci, offre une opportunité malsaine et néfaste aux ennemis de la Nation pour allumer le feu de la destruction. Attention, alerte rouge !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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