Publié dans Editorial

Péril en la demeure !

Publié le vendredi, 05 février 2021

Stop au laisser-aller ! La pandémie du coronavirus, SRAS.Cov-2, menace plus que jamais. Analamanga se trouve malheureusement dans la ligne de mire. Les bilans des nouveaux contaminés, des formes graves et des décès montent en flèche. Les centres de traitement destinés à prendre soin des dépistages et des cures commencent à être débordés, les pharmacies prises d’assaut. On se bouscule aux médicaments d’appui.
Madagasikara, grâce aux efforts inlassables et ingénieux entrepris par les tenants du pouvoir dans la gestion de la Covid-19, figure parmi les pays ayant pu gérer de façon percutante durant les moments forts la pandémie en 2020. La Grande île se trouve dans le top 12 en Afrique et dans le top 40 dans le monde. De ce classement, Madagasikara peut être fier d’avoir pu devancer les grands de ce monde à l’exemple du Japon, de la France ou des Etats-Unis. En fait, les études et enquêtes minutieuses menées par le Lowy Institut, un « think-tank » de l’Australie, ont permis d’établir ce classement dont les pays grands et petits de tous les continents y ont passé en revue, mettent en relief les performances du régime Rajoelina. Un classement qui, évidemment, va faire des jaloux et rallumer certaines animosités de la part de certains dirigeants des pays les mieux classés traditionnellement. L’intérêt indiscutable que le remède « malagasy », à base de plantes médicinales locales et mis au point par le laboratoire national (IMRA) respectant les règles strictes du protocole scientifique, suscite auprès des pays amis du Continent irritait déjà les « grands ». Lequel remède, le Covid-Organics,  qui attire les foudres des géants laboratoires de l’occident.
Mais le véritable souci des dirigeants et qui peut être la raison du retour massif de la pandémie réside sur l’inconscience voir le laisser-aller de l’ensemble de la population concernant le respect des consignes sanitaires. Le port du masque et les gestes barrières sont remis au second plan. A Antananarivo, la population vaque à ses activités quotidiennes comme si de rien n’était. Il va falloir que les responsables étatiques reprennent la bête par les cornes et durcissent l’application des consignes sanitaires.
Et comme si la menace périlleuse et troublante de la deuxième vague de la Covid ne suffit pas, voilà que les bourdes et énormités des prétendus membres de l’Opposition viennent s’ajouter et alourdir l’atmosphère. En ce jour du 6 février, les ténors du camp d’en face, les Ravalo et sa troupe persistent et signent à organiser des manifestations publiques. Excursion ou pas, en ville ou dans la nature, les risques de dérapages, de casse et de trouble présentent les mêmes menaces ou effets nuisibles pour tout le monde. Des éléments radicalisés fonceraient dans le tas. Certainement, les Forces de l’ordre et de maintien de la sécurité ne laisseront pas les têtes brûlées de l’Opposition détruire la Nation. Les parlementaires et d’autres irresponsables qui haranguent, à bloc, leurs partisans ou sympathisants assumeront la responsabilité des dégâts. Ils porteront sur leurs épaules les conséquences néfastes de cette controversée excursion. Ils ne sont pas sans savoir qu’une foule emportée par la furie n’est plus en mesure de contrôler ses actes.
Péril en la demeure ! Que chacun prenne conscience de la précarité du contexte qui prévaut.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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