Publié dans Editorial

« Rends à César… ! »

Publié le mardi, 04 mai 2021

« Rends à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ! » En retour à une question « Maitre, doit-on payer des impôts et des taxes à César ? » On ne s’attendait guère à ce que le maître Jésus allait répondre ainsi. Une douche froide ! Les Juifs, étant sujets de l’empire romain, croulaient au même titre que les autres sous le poids des impôts et des taxes divers exorbitants que le tyran de Rome prélevait. Ainsi, ils espéraient avoir à travers la réponse de Jésusun signe de compassion ou plutôt une incitation à la désobéissance à l’autorité de l’empereur. Négatif, il faut rendre à César ce qu’on lui doit !
Au-delà du débat inédit du dimanche (2 mai 2021), force est de reconnaitre que les tenants du régime se sont pliés en quatre et cela pour le besoin de la transparence, de la liberté d’expression et du droit l’information. Des supports basiques incontournables pour asseoir une vraie démocratie. En réalité, Rajoelina Andry tient à honorer ses engagements relatifs à la restauration, dans le pays, d’une presse libre. Un enjeu et un défi que tout régime, prétendant être soucieux de la démocratie, doit relever quels que soient les obstacles à surmonter. C’est un jeu risqué parfois dangereux mais le numéro Un du pays, en tant qu’homme de parole et de communication, ne défile jamais au risque d’y laisser des plumes.
Sans entrer dans les détails des sujets abordés, le débat fait apparaitre, par-dessus tout, les réalités internes du pays.  C’est l’avantage de la transparence et de la liberté d’expression.
D’aucuns de ses prédécesseurs, de la Première République jusqu’à ce jour, n’ont pas osé s’aventurer à ce genre d’exercice à savoir inviter des journalistes de tout bord, différents xau régime pour ne pas dire opposés pour un débat libre et en direct à la télévision nationale et ce sur des sujets, pour la plupart, délicats.
Peut-être que le débat a déçu certaines sensibilités politiques, il a le mérite après tout d’avoir mis à nu certaine faille dans la gestion des affaires nationales au niveau de certains départements ministériels. Encore une fois, il est déplorable de constater que certains membres du Gouvernement ne parviennent pas à suivre le rythme du chef. La séance du dimanche a permis aussi de mettre en exerguela volonté du régime à chercher par tous les moyens d’honorer sur le plateau les intérêts vitaux de la population malagasy.
La bataille contre la Covid-19 bat toujours son plein. L’Etat met le paquet, le maximum, afin que cet ennemi invisible batte en retraite jusqu’à son dernier retranchement et soit écrasé totalement. Le Chef de l’Etat, en vrai commandant de guerre, dirige d’une main de fer le combat. Il ne veut point donner à la pandémie aucune occasion de dominer la situation. Le nombre des contaminés diminue. Celui des guéris grimpe. Et le bilan des décès baisse ! De quoi faire remonter le moral ! Mais attention, on ne perd jamais le nord. On reste en permanence prudent et vigilant !
« Rends à César… ! » En dépit des critiques, il faut oser reconnaitre que ce régime n’en démérite pas. La victoire finale est à la portée de main.
Ndrianaivo

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Editorial

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    La CENI change de main. Andrianarisedo Dama cède la place à Rakotonarivo Thierry. En effet, poussé par la logique des faits qui prévalent en ce moment, l’ex- président de la Commission électorale nationale indépendante Andrianarisedo Dama admet lui-même que son départ de la tête de l’institution relevait d’une évidence … inévitable ! Rakotonarivo Thierry, administrateur civil de son état et vice-président nouvellement élu de la CENI, succède ainsi à Andrianarisedo Arsène Dama Retaf, magistrat de carrière qui, en fait, a présenté sa démission. Les postes des membres du bureau permanent ont aussi subi des changements de titulaire. En gros, un grand remue - ménage s’effectue au sein de cette entité en charge des élections et de référendum à Madagasikara. Un changement « exigé » par le vent nouveau qui souffle depuis les manifestations des jeunes du 25 septembre. Etant membre désigné pour le quota du Président de la République à…

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