Publié dans Editorial

Fierté nationale et dynamique de groupe

Publié le mercredi, 16 juin 2021

« Quand le sport va, le pays va ! » A la même enseigne, quand le bâtiment va, le pays avance ! Des constats vus et vérifiés mieux encore avérés ailleurs.
Le Président de la République Rajoelina accompagné de son conseiller spécial, Gérard Andriamanohisoa, premier responsable de la Cellule de pilotage technique des grands travaux auprès de la Présidence ainsi que les sociétaires de l’équipe nationale conduits par leur coach Eric Rabesadratana, effectua avant hier 15 juin une visite de constat au Stade Barea.  Juste après la réception provisoire et technique par Andriamanohisoa.
Le grand Stade de Madagasikara, « manara-penitra », le joyau du sport-roi malagasy, prend forme à 90% des travaux. Le conseiller spécial a dû donc vérifier que les lots techniques répondent réellement aux critères voulus. Pour le Chef de l’Etat, il s’agit d’une visite guidée pour constater de visu les travaux effectués. Les lots techniques du Stade, entre autres, les lumières, l’eau, la climatisation, les dispositifs contre l’incendie, la climatisation, les caméras de surveillance ont été faits selon la règle de l’art. Tous les travaux dirigés par les ingénieurs chinois respectent effectivement les normes requises, « manara-penitra ». Résultat, le Chef de l’Etat est satisfait ! A noter que la réception technique est une procédure obligatoire précédant la cérémonie inaugurale qui aura lieu incessamment. En tout cas, le Stade Barea abritera les cérémonies officielles pour la célébration du 61ème de la Fête Nationale du 26 juin dont l’incontournable défilé militaire.
Le Stade municipal de Mahamasina s’érige sur un site historique et emblématique pour la souveraineté nationale. Par le fait qu’il abrite la légendaire « Vato masina » sur laquelle Rois et Reines de Madagasikara ont été couronnés, Mahamasina revêt un caractère de dignité et de fierté nationale. A l’époque coloniale, le site servait déjà de lieu d’activités sportives, de courses de chevaux et bien d’autres attractions populaires. Dans les années 60, le régime PSD de Tsiranana construit sur le site un complexe de terrains de jeux, le Stade municipal, avec une capacité d’accueil de 10.000 personnes. En 1990, en vue des IIIèmes Jeux des Iles, le régime de Didier Ratsiraka l’agrandit pouvant accueillir 30.000 spectateurs. Et depuis, en dépit des promesses, il n’y a eu aucun changement jusqu’au moment où Rajoelina a pris les rênes du pouvoir. En vertu du « Velirano » XIII, il entreprend la rénovation d’une grande envergure répondant aux normes internationales du Stade de Mahamasina désormais baptisé « Stade Barea » pouvant accueillir 40.000 personnes.
Pour la première fois depuis le retour à l’indépendance, Madagasikara dispose d’un grand stade multifonctionnel de haut niveau respectant les prescrits de la CAF et de la FIFA. Il y en a eu déjà à Mahajanga et à Toamasina mais ils ne peuvent pas rivaliser la taille et la performance du Stade Barea.
Certainement, Stade Barea symbolise la fierté et l’unité nationale. Et la fierté et l’unité mobilisent la motivation et la motivation débouche à une dynamique de groupe qui, elle, se caractérise par la mobilisation. Et nous sommes là au cœur des stratégies gagnantes. Fierté et unité déclenchant une dynamique de groupe conditionnent le courage et l’enthousiasme, le tout gage d’une réussite.
Il nous reste qu’à espérer de récolter en retour des résultats satisfaisants grâce à ce joyau inespéré.
Ndrianaivo

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff