Publié dans Editorial

Première dame, première responsable

Publié le mardi, 27 juillet 2021

Mialy Rajoelina, l’épouse du Chef de l’Etat Rajoelina Andry, vient d’effectuer un périple de trois jours dans le Deep South. Elle rendait visite, visite de travail mais non de tourisme, dans les deux Districts Androy et Anosy, parmi les plus touchés par le Kere. Une visite marathon au cours de laquelle Madame la présidente de l’Association « Fitia » devait s’enquérir des suites des projets et réalisations sur place.

 

En sa qualité de Première dame de la République, mère de la Nation, Mialy Rajoelina Razakandisa sort du Palais, de temps à autre, pour descendre sur terrain et voir comment va la vie de son peuple. Se sentant responsable, comme toute bonne mère de famille, elle se soucie de la vie quotidienne de ses « enfants ».

En partenariat avec des Organismes internationaux à vocation sociale et humanitaire tels que le Programme alimentaire mondial (PAM), l’UNFPA, l’Organisation internationale du travail (OIT), Marie Stopes, TAF et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Association « Fitia » s’engage en profondeur et de façon suivie dans la lutte pour améliorer les conditions de travail et de vie de la vulnérable population du Sud.

Des EPP « mara-penitra » ont été inaugurées. En raison des aléas climatiques, 50 % des élèves désertent leurs classes. Ils n’arrivent même pas au terme de l’année scolaire. D’où, les actions pertinentes auprès de ces familles en situation de précarité. Des femmes de Maroloha- Tanandava, évoluant dans des activités professionnelles comme la pêche, ont bénéficié du soutien matériel afin qu’elles puissent accompagner leurs époux de pêcheur. En outre, des vivres et des lampes solaires ont été offerts et le tout dans le cadre du projet « Avotse » auquel l’Association s’investit à fond.

La Première dame Mialy Rajoelina et présidente de l’Association « Fitia » se démarque nettement des autres Premières dames que nous avions connues jusque-là. Mialy entretient au fond d’elle-même la conviction qu’on doit agir et faire quelque chose de sérieux pour aider les compatriotes notamment les femmes et les enfants qui sont les premières victimes de la vulnérabilité des conditions de vie. Il s’agit d’une question d’éducation. La famille Razakandisa telle qu’on le suppose n’a pas failli à l’éducation de ses enfants. Une éducation responsable au sein du cocon familial axée évidemment sur le respect de la dignité des autres qui resplendit plus tard quand on arrive à l’âge adulte au sein de la communauté.  

La simplicité et la modestie de la Première dame frappent et fascinent à tout moment. Elle se positionne en première responsable de la vie de son peuple. Combien de fois Mialy Rajoelina n’a-t-elle pas évoqué qu’elle entend la souffrance de ces femmes et ces enfants à qui elle ne peut pas rester indifférente.  Une mère de famille digne de son rang ne néglige point les détails de la vie de ses enfants. Elle veille au grain jusqu’au moindre détail. C’est ce qui fait la différence de Mialy par rapport aux autres.

Déjà au cours de la Transition, l’épouse du Président s’affairait à prendre soin des femmes et des enfants à travers le pays. Elle avait fondé une Association caritative Fitia dévouée aux petits soins de la mère et de ses enfants ainsi que les futures mères.

Bon courage Madame la Première dame !

Ndrianaivo

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff