Publié dans Editorial

Bérézina des Barea

Publié le vendredi, 10 septembre 2021

« Echec complet de quelque chose, échec catastrophique de quelqu’un ». Tels sont les mots que Larousse avance pour définir le terme « Bérézina ». Qu’on se le dise et ne tournons pas autour du pot les Barea encaissèrent un échec complet et son coach un revers catastrophique ! C’est la honte nationale. Une bérézina qu’Eric Rabesandratana tente indûment de faire porter la responsabilité sur les épaules des autres, à commencer par ses propres poulains. Une honte de plus !
Deux matches, deux défaites ! Deux matches, deux humiliations ! On ne peut pas, honnêtement parlant, accabler un coach pour une défaite. Mais quand l’échec se répète pour la deuxième fois, on  commence de façon légitime de se demander sur la compétence réelle du Monsieur. On a « chassé » l’autre parce qu’il a raté le coche pour amener les Barea au Cameroun (finales de la CAF). Nicolas Dupuis, l’homme écarté se plia sans broncher du moins publiquement. Et la FMF recruta un nouvel entraîneur dont le parcours, semble-t-il, fera l’affaire. Lui-même, de par ses gesticulations donna l’impression d’être l’homme idéal. Mais les résultats sont là ! Le pays se voit logé à la même enseigne : la défaite. Et les chances des Barea de pouvoir aller à Qatar en 2022 partent en fumée à moins que notre Onze national fasse du miracle ! Qui vivra verra !
Des observateurs et le public en général déplorent le comportement inamical voire malhonnête du coach.  Un geste contraire à l’esprit de « fair-play » dont il est le premier censé montrer le bon exemple. Pour se dédouaner, il charge les joueurs et ce sur la place publique et pas n’importe quelle place ! Sur le micro de la Radio France Internationale (RFI), Eric Rabesandratana tirait à bout portant sur certains de ses joueurs. Il dénonçait « des légèretés dans le comportement ainsi que du manque d’envie de certains » sur terrain. Une déclaration qui provoquait l’indignation générale dans la mesure où il est le seul maître après Dieu dans la gestion de son équipe avant, pendant et après le match. Après la défaite lors du premier match du 2 septembre à Mahamasina, il lui incombe de revoir sa stratégie sinon sa copie pour le second match en Tanzanie. Il est le seul responsable ! En tout cas, durant le match, le coach peut bien procéder à des changements au cas où il constaterait des défaillances de certains joueurs sur terrain. Personne d’autre ne pouvait pas lui donner des consignes sur la manière dont on devait conduire l’équipe. Il choisit les Onze sur terrain en son âme et conscience. Ainsi, Eric Rabdesandratana n’a aucune excuse ! Qu’il s’en morde le petit doigt ! Sous d’autres cieux, en pareille circonstance, l’entraîneur rend son tablier. A la rigueur, il devrait se taire et bien réfléchir sur la voie à suivre dans l’avenir pour corriger les erreurs. Les propos indignes qu’il avait tenus à l’encontre de ses poulains ne devaient pas être balancés sur la place publique. On lave le linge sale en famille, dans le vestiaire ou en salle de réunion entre les quatre murs.
Les supporters ou les inconditionnels des Barea ne veulent rien savoir autre que la victoire. Le reste c’est du bla-bla !

Ndrianaivo

Fil infos

  • Conseil des ministres décentralisé  - 27 milliards pour la réhabilitation de la RN7
  • Canal Olympia Iarivo - Une salle de cinéma ferme ses portes 
  • Le Président Rajoelina à Fianarantsoa - Série d’inaugurations d’infrastructures au programme
  • Tensions à la JIRAMA - La population, éternelle victime !
  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La fin d’une présence ! 
    L’USAID ferme définitivement ses portes. Présente à Magasikara depuis 1984, l’Agence américaine pour le développement quitte pour de bon le pays. Fondée le 3 novembre 1961 par l’administration américaine du temps de John Fitzgerald Kennedy, le 35 ème Président des Etats-Unis, l’United States of America Agency for international Development (USAID), présente dans la Grande île depuis 40 ans, fut un pilier de l’aide internationale américaine. A Madagasikara, les domaines d’activités privilégiés par l’USAID tournaient autour des secteurs sociaux prioritaires comme la lutte contre la pauvreté, assistance pour la consolidation de la résilience de la population, amélioration de la santé publique, la sécurité alimentaire, etc.

A bout portant

AutoDiff