Publié dans Editorial

Incroyable mais vrai !

Publié le lundi, 13 septembre 2021

Impossible ! Incroyable mais vrai ! La Nation hyper armée, hyper riche, bref superpuissante dans tous les domaines s'agenouille ! L'Amérique pleure ! Elle pleure de l'illusion de super puissante qu'elle se berce d'être depuis. Les Etats-Unis d'Amérique se nourrissent l'idée selon laquelle ils sont inaccessibles, inattaquables. Seulement, ce 11 septembre 2001, le monde s'écroule devant eux. Ce « septembre noir » sévit brutalement.

 

Rappel, le 11 septembre 2001, des islamistes djihadistes radicaux proches à Al Qaïda de Ben Laden attaquèrent en plein cœur l'Amérique. En fait, 19 terroristes détournent 4 avions de ligne et visent des bâtiments stratégiques et symboliques faisant 2977 victimes. Ce furent les plus terribles attentats terroristes jamais connus sur le sol américain. A New-York,  l'un des  théâtres des attaques, à Manhattan deux avions détournés visent le World Trade Center (WTC), les Tours jumelles haut de 415 m, le point culminant de l'économie américaine et pourquoi pas du monde qui s'effondrèrent deux heures après l'attaque. Le troisième avion détourné fonce sur Pentagone, le Quartier Général de l'Armée américaine, et en détruit une partie du bâtiment. Tandis que le quatrième s'écrase à Shanksville en Pennsylvanie.

Panique générale aux Etats-Unis, les Américains n'en croient pas à leurs yeux qu'un jour l'Amérique soit victime d'attentat de cette envergure. Se prenant au-dessus de la mêlée, les citoyens des Etats-Unis d'Amérique croient dur comme fer qu'ils sont inaccessibles et inattaquables. Imperturbables, les poulains de l'Oncle Sam ne pensent pas un seul instant que les terroristes puissent les toucher.   Ecartelés entre la colère et l'humiliation, un vif sentiment de fragilité et vulnérabilité assaille pour la première fois toute l'Amérique.

Le « Krach » de 1929 hante les esprits où la Bourse de New-York s'effondra et provoqua une grande crise économique aux Etats-Unis et dans le monde. La « Grande récession » d'octobre en particulier le « jeudi noir » du 24, le « lundi noir » du 27 et le « mardi noir » du 28 octobre 1929 fit agenouiller la super puissante Amérique. Il avait fallu le génie d'un certain Franklin Delano Roosevelt (FDR), le 32 ème président des Etats-Unis de 1933 à 1945, le seul admis à entrer à la Maison Blanche pour la troisième fois, qui parvenait à redresser les Etats-Unis.

Incroyable mais vrai, vingt ans après, en septembre 2021 l'Amérique essuie la même grande humiliation rappelant étrangement celle du 11 septembre 2001. Les Marines quittent par la petite porte l'Afghanistan et ce après une guerre la plus chère, financièrement, et la plus longue menée par les Américains. En effet, convaincu que Ben Laden fut l'auteur commanditaire du « septembre noir », le président américain George Walter Bush priait avec pression les Taliban, maîtres de Kaboul, à livrer à l'Amérique le leader suprême d'Al Qaïda, Ben Laden. Une injonction que les Taliban ont refusée. Et on connait la suite. Les Américains débarquent en Afghanistan et chassent les Taliban. Vingt ans après, c'est au tour des Etats-Unis d'être chassé du sol afghan. Quelle humiliation sur la tête de l'Oncle Sam ! On n'osait pas croire à l'éventualité de la débâcle de l'Armée américaine.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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