Publié dans Editorial

L’anti-jeu

Publié le mercredi, 06 octobre 2021

Si les uns jouent la construction, d’autres la destruction. Si les uns s’activent en bâtisseurs, d’autres en ravageurs. Si les uns se rendent utiles, d’autres les nuisibles. Bref, si les uns jouent le jeu, d’autres l’anti-jeu ! Et ainsi de suite.
Le Chef de l’Etat et son épouse Rajoelina Mialy parcourent monts et vallées à travers l’île pour réparer sinon construire et venir en aide aux concitoyens en détresse. La pandémie de Covid-19 provoquant le confinement d’au moins deux ans a paralysé voire détruit le pays. Bien avant le fléau, le pays était déjà mal en point.
Le régime Bleu laissait en héritage en 2018 au régime Orange un pays éreinté, exsangue. Madagasikara, dégradé au rang des cinq pays les plus pauvres du monde, traîne les pieds derrière les Comores, l’Afghanistan, etc. Une bonne partie de la population vit au-dessous du seuil de la pauvreté. Les conditions de vie dérisoires du petit peuple sont visibles à l’œil nu. Les populations rurales fuient la campagne et viennent s’entasser dans les villes. Le nombre des mendiants augmente. Les sans-abri pullulent.
L’insécurité étrangle aussi bien en milieu rural qu’urbain. La recrudescence du vol à main armée, de la violence de tout genre et les actes de banditisme dépasse l’entendement. Le phénomène dahalo sévit sans commune mesure à travers tout le pays. La population en proie à une psychose ne sait plus sur quel pied danser ou plutôt où mettre les pieds.
Arrivé au pouvoir en janvier 2019, le jeune Rajoelina Andry constate de visu de l’urgence partout. « Tout est urgent ! » Il fallait redresser, remettre de l’ordre, reconstruire. Ici, on ne mange plus à sa faim ! Là, on meurt de soif et de faim ! Partout, la désolation ! Il fallait agir vite. Une course contre la montre à laquelle les dirigeants n’ont pas droit à l’erreur. Et ce fut dans ce contexte désolent que la SRAS-Cov 2 débarqua en 2019.
A peine sorti de ce long tunnel de confinement, la bataille de la relance fait rage. Le Président de la République Rajoelina Andry ne transige point. Il ne plaisante pas. Tout est urgent ! Rajoelina exige à tous les membres du Gouvernement, à tous les gouverneurs la célérité d’action sans se précipiter. Les réparations des routes nationales, la construction de nouveaux hôpitaux et de nouveaux bâtiments scolaires, de nouveaux stades urgent. La galère dans laquelle le pays s’englue ne nous mérite pas. Le couple présidentiel s’implique à fond dans ce marathon où il est question de vie ou de mort.
A côté, les apprentis sorciers de l’opposition jouent l’anti-jeu. Ils tentent par tous les moyens de saper, démolir et détruire. En jouant le rôle de détracteurs, les supposés membres de l’opposition font les nuisibles. Tels les rats et les cafards, ils sèment la désolation. Ils ne voient que du noir ! Les sociétaires du RMDM, le club des « négationnistes », arpentent monts et vallées pour apporter le message de la destruction. Gonflés à bloc pour l’anti-jeu, Ravalomanana et ses ouailles prêchent l’antipode du développement. Au lieu de sauver, ils font couler le bateau. En tant qu’ennemis de la Nation, ils jouent les traîtres ! S’ils veulent réellement remonter le pays, ils doivent cesser immédiatement leur anti-jeu !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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