Publié dans Editorial

Cas désespéré !

Publié le vendredi, 22 octobre 2021

Quand quelqu’un détruit un des biens personnels à la maison, il est à plaindre. Mais quand il s’amuse à démolir sa propre maison en sapant irrémédiablement les fondations, il est malade voire un cas désespéré !
Les désastres par le feu continuent. Des incendies ravageurs se déclarent un peu partout sur le territoire national presque au même moment. Des feux involontaires ou actes criminels ? Les résultats des enquêtes nous fixeront sur les détails. Dans tous les cas de figure, l’incendie détruit à jamais ! Des crimes de sang à la destruction totale des patrimoines nationaux en passant l’anéantissement d’une partie non négligeable des zones protégées pour en finir aux habitations humaines et d’animaux d’élevage défraient les chroniques.
Des villages entiers disparaissent avec ce que cela suppose de dégâts humains, matériels et d’ordre moral. Des familles perdent en un seul moment tout ce qu’elles ont durement épargné des années. Tout récemment, cette mère de famille d’une cinquantaine d’années, retrouvée morte entièrement calcinée, dans les parages de l’Université d’Antananarivo, brise le cœur. Assassinée puis jetée dans un buisson qu’on a incendié après, près d’une route, elle subit les foudres aveugles des voyous. Une scène horrible que les esprits sensibles ne supporteront pas mais réduite au rang des faits divers de la vie quotidienne des malagasy.
Le feu sème le désarroi dans le pays. Des trente dernières années, des apprentis sorciers de la pyromanie à la solde des ennemis de la Nation exécutent, sans voir, des actes odieux et ignobles. Sans peur ni reproche, ils incendient des lieux sacrés ou des domaines royaux sur lesquels sont bâtis des palais des anciens souverains du pays. Ils brûlent sans état d’âme des édifices historiques, témoins de l’Histoire aux valeurs culturelles. A travers leurs actes bassement criminels, les sbires des détracteurs du pays veulent réduire en cendres l’identité culturelle de la Nation. L’acte est très grave, sévèrement condamnable ! Les auteurs reconnus coupables doivent être punis de la manière la plus extrême. Le concept de « tolérance zéro » prôné sur le toit doit être appliqué sans scrupule ni discrimination. Le temps des avertissements est révolu ! C’est beau d’entendre la ministre de l’Environnement lancer un « dernier avertissement », en réalité, l’appel ne rime à rien ! Il faut sévir et de un. Et se donner les moyens utiles pour pouvoir lutter efficacement contre le feu et de deux. Et ne plus tergiverser et de trois !
Mais, soyons clairs ! Il fallait déterminer la part claire des responsabilités. Qui sont les vrais commanditaires de ces abominables actes ? A qui profite le crime ?
En fait, le crime du feu ne profite qu’aux traîtres qui ne misent qu’à la ruine du pays. Ils usent de tous les moyens pour parvenir à leurs fins. L’objectif à moins terme revient à créer des ennuis en permanence aux dirigeants en place jusqu’au point où ils seraient débordés et déstabilisés. Et le régime Orange irait à la dérive. Ainsi le but final n’est autre que la chute prématurée des tenants du pouvoir. Un cas désespéré pour ces égarés. Un schéma diabolique qui, certainement, n’a aucune chance d’aboutir. Toutefois, le locataire d’Iavoloha et son équipe au pouvoir ne doivent point se laisser aller à l’imprudence.
Mais qui sont-ils ?

Ndrianaivo


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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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