Publié dans Editorial

Palmarès éclipsé !

Publié le lundi, 25 octobre 2021

La Covid-19 cède le terrain. Les dirigeants en place, le personnel médical et administratif jusqu'au plus bas de l'échelle et le peuple en général ont réussi à repousser la Sras-Cov2. Le respect des mesures sanitaires de base reste maintenu à savoir, le port du masque, le lavage systématique des mains, etc. Le « retour en zone » de ce redoutable ennemi est toujours à craindre surtout après l'inévitable ouverture des frontières débutée le 23 octobre.

 

Comme tous les pays du monde ayant contracté la Covid-19, Madagasikara a dû batailler fort dès ce jour du vendredi 20 mars 2020 où l'on a constaté pour la première trois cas de contamination. Des « cas importés » plongeant tout le pays dans la panique. Pour le plaisir du commun des mortels, le pays se trouve entre les mains des dirigeants responsables. Le régime Orange de Rajoelina Andry prit par les cornes le taureau, sans tarder ni hésiter encore moins tergiverser ce virus de la mort.

A  commencer par la mesure la plus redoutée et la plus dure à encaisser : le confinement. L'interdiction de sortie en dehors de chez soi que pour des raisons impérieuses (faire du marché quotidien, acheter des médicaments à la pharmacie, aller au travail pour le cas des secteurs d'activités autorisés à fonctionner, etc) s'appliquait à tout le monde. Tous les magasins vendant des articles jugés non essentiels durent fermer les portes. Ecoles fermées, usines mises à l'arrêt, restaurant et hôtels fermés ! En dehors des Centres de soins hospitaliers, seules les officines de pharmacie, les stations d'essence ont pu ouvrir leurs portes. Dur, dur de faire « avaler la pilule sinon  la couleuvre » ! Mais les responsables étatiques n'ont pas baissé les bras. Ils tenaient fort la barre et ne fléchissaient pas. Et les résultats les justifient.

La Grande île, cette terre bénie des dieux, a la chance d'avoir dans son patrimoine floral des plantes médicinales endémiques ayant une vertu « miraculeuse » de maîtriser le virus mortel de la Covid. Il suffit à nos chercheurs en laboratoires de mettre en évidence le protocole scientifique de l'une d'entre elles, l'Artemisia, pour obtenir un remède très efficace. Le « remède traditionnel amélioré »  (RTA), le CVO, a pu sauver des vies. Et tenez-vous bien, même au-delà des frontières nationales, sur le continent noir, certains Etats amis ont commandé le CVO malagasy et ils ont obtenu les mêmes résultats encourageants.

En somme, au terme d'âpre combat, l'ennemi finit par reculer et battre en retraite. Les deux vagues de la Covid-19 (2020-2021) se replient. Mais attention, le mal n'est pas totalement neutralisé. Difficile de dire qu'on est sorti de l'auberge. La menace d'une troisième vague plane toujours. Pour le moment, en tout cas, le pays peut tout de même souffler !  

Le service de la Santé publique américaine publiait que Madagasikara figure dans le Top 30 des pays à faible taux de contamination de la Covid-19. Un constat corroboré par un organisme privé réputé comme sérieux. Il atteste que Madagasikara  est une « destination sûre ».

Il s'agit là d'un palmarès à mettre sur le compte du régime Orange précisément sur l'épaule de Rajoelina Andry, Chef d'Etat. Mais, personne n'en parle. Tout comme si l'on veut étouffer voire éclipser.

Ndrianaivo

Fil infos

  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

A bout portant

AutoDiff