L’heure est à la vigilance extrême et à la prudence maximale ! Un périlleux danger menace.
Un puissant tremblement d’une magnitude hors de portée ébranle le pays, en général, secoue le régime Orange en particulier. Les ondes de choc risquent de bouleverser l’ordre politique établi sinon la sérénité au sein de la plate-forme présidentielle. L’épicentre du séisme frappe de plein fouet le noyau central du régime à savoir le TGV.
Sans vouloir être taxé d’alarmiste, on ne peut pas ignorer certains cas troublants qui exigent d’urgence la recherche des voies de règlement. Le torchon brûle entre certains éléments influents du camp présidentiel. Des parlementaires issus des rangs de la majorité proche du pouvoir se chamaillent. Des sujets brûlants comme la mise en place de la 23ème Région, le transport par câbles à Antananarivo, la gestion des financements pour la reconstruction post-cyclone, etc., divisent les élus de l’IRD. Même, le limogeage d’un directeur d’un organisme rattaché à un ministère en l’occurrence l’OMDA, sème la zizanie ! Et chacun ne voulait point céder le pas. Certes, il ne s’agit pas d’une bagarre à bras le corps mais il suffit d’un rien pour que l’affaire ne s’embrase. Cela sent la fumée. Un volcan couve ! A ce rythme, la majorité présidentielle se fragiliserait et on s’interroge « comment va-t-elle affronter 2023 ? ».
Au-delà de ce tumulte, il ne faut pas feindre d’ignorer que les fléaux naturels sévissent encore. La crise sanitaire due à la Covid-19, bien que l’on constate ces derniers temps une légère accalmie, résiste. Les statistiques recensées du 5 au 11 février font état de baisse considérable tant dans les nouvelles contaminations que sur les décès. En effet, sur tout le territoire national, on enregistre « seulement » 1 410 nouveaux porteurs du virus de la Covid en cet espace de temps. Le bilan des victimes, toujours du 5 au 11 février, est de 28 décès contre 33 la semaine passée. Mais, les formes graves maintiennent malheureusement leur intensité. Ceci étant, la prudence et la vigilance demeurent des exigences recommandées.
Et que dire de ce troisième ou quatrième, c’est selon, cyclone tropical Dumako qui devait toucher la terre ferme dans la journée d’hier dans le Nord-est de la Grande île. Et malheureusement, la série noire continue ! Il s’agit d’une tempête tropicale qui se déplace avec un vent de 75 km/ h et des rafales de 100 km/ h. Dumako pourrait provoquer de fortes précipitations pouvant atteindre les 150 mm d’eaux. Par conséquent, les zones Est et Nord-est sont placées en alerte rouge. Il va sans dire que les autorités centrales et régionales se préparent activement à la « réception ».
Et c’est dans ce contexte moribond voire de surchauffe que le régime, fragilisé par certaines guerres intestines, s’apprête à juguler les tensions.
Ndrianaivo