Publié dans Editorial

Séisme !

Publié le mardi, 15 février 2022

L’heure est à la vigilance extrême et à la prudence maximale ! Un périlleux danger menace.
Un puissant tremblement d’une magnitude hors de portée ébranle le pays, en général, secoue le régime Orange en particulier. Les ondes de choc risquent de bouleverser l’ordre politique établi sinon la sérénité au sein de la plate-forme présidentielle. L’épicentre du séisme frappe de plein fouet le noyau central du régime à savoir le TGV.
Sans vouloir être taxé d’alarmiste, on ne peut pas ignorer certains cas troublants qui exigent d’urgence la recherche des voies de règlement. Le torchon brûle entre certains éléments influents du camp présidentiel. Des parlementaires issus des rangs de la majorité proche du pouvoir se chamaillent. Des sujets brûlants comme la mise en place de la 23ème Région, le transport par câbles à Antananarivo, la gestion des financements pour la reconstruction post-cyclone, etc., divisent les élus de l’IRD. Même, le limogeage d’un directeur d’un organisme rattaché à un ministère en l’occurrence l’OMDA, sème la zizanie ! Et chacun ne voulait point céder le pas. Certes, il ne s’agit pas d’une bagarre à bras le corps mais il suffit d’un rien pour que l’affaire ne s’embrase. Cela sent la fumée. Un volcan couve ! A ce rythme, la majorité présidentielle se fragiliserait et on s’interroge « comment va-t-elle affronter 2023 ? ».
Au-delà de ce tumulte, il ne faut pas feindre d’ignorer que les fléaux naturels sévissent encore. La crise sanitaire due à la Covid-19, bien que l’on constate ces derniers temps une légère accalmie, résiste. Les statistiques recensées du 5 au 11 février font état de baisse considérable tant dans les nouvelles contaminations que sur les décès. En effet, sur tout le territoire national, on enregistre « seulement » 1 410 nouveaux porteurs du virus de la Covid en cet espace de temps. Le bilan des victimes, toujours du 5 au 11 février, est de 28 décès contre 33 la semaine passée. Mais, les formes graves maintiennent malheureusement leur intensité. Ceci étant, la prudence et la vigilance demeurent des exigences recommandées.
Et que dire de ce troisième ou quatrième, c’est selon, cyclone tropical Dumako qui devait toucher la terre ferme dans la journée d’hier dans le Nord-est de la Grande île. Et malheureusement, la série noire continue ! Il s’agit d’une tempête tropicale qui se déplace avec un vent de 75 km/ h et des rafales de 100 km/ h. Dumako pourrait provoquer de fortes précipitations pouvant atteindre les 150 mm d’eaux. Par conséquent, les zones Est et Nord-est sont placées en alerte rouge. Il va sans dire que les autorités centrales et régionales se préparent activement à la « réception ».
Et c’est dans ce contexte moribond voire de surchauffe que le régime, fragilisé par certaines guerres intestines, s’apprête à juguler les tensions.
Ndrianaivo

 

Fil infos

  • Commune urbaine d’Antananarivo - Naina Andriantsitohaina n’est pas la SMGD
  • Révocation des maires et chefs Fokontany - Appel au respect des lois
  • Tentative de déstabilisation de la Refondation de la République - Deux étrangers arrêtés
  • Gen Z Madagasikara - Le meeting reporté pour l'instant
  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
  • Actu-brèves
  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Austérité, es-tu encore là !
    Une crainte ou anxiété ? Au rythme où vont les choses ces derniers temps, des observateurs inquiets se posent la juste question « l’austérité est-elle encore un sujet de pointe d’actualité ? ». Aurait-elle raté le train de la Refondation ? S’il existe un passage qui aurait le plus capté l’attention à travers deux discours solennels du Président de la Refondation de la République, le colonel Michaël Randrianirina dans deux endroits différents, à Ambohidahy et à Iavoloha, concerne la nécessité absolue de bien gérer la caisse publique. Le colonel Président a martelé qu’il faille réduire les dépenses publiques, les dépenses d’Etat au profit des domaines prioritaires et urgents à savoir, entre autres, les dépenses liées à l’énergie et les dépenses relatives au besoin de la population, des agents de l’Etat en situation dérisoire.

A bout portant

AutoDiff