Publié dans Editorial

Compétence et transparence !

Publié le mardi, 29 mars 2022

En voilà deux qualités incontournables pour réussir ce que l’on entreprend dans une entité donnée. Plus que des qualités, la compétence et la transparence s’érigent en exigence voire en obligation, notamment pour les gouvernants de manière à assurer des résultats concrets et tangibles.

Le Premier ministre, chef de Gouvernement Ntsay Christian, lors d’une intervention à l’intention des membres du Gouvernement remanié, remet la pendule à l’heure … exacte. Compétence et transparence, tels sont les mots d’ordre et les mots-clés résumant la consigne du capitaine d’équipe. 

La compétence. Les nouvellement nommés et les reconduits au Gouvernement doivent à leur présence au sein de l’équipe de l’Exécutif grâce à leur compétence respective dans un domaine précis. Il est inconcevable de nommer quelqu’un dans un secteur d’activité qu’il ignore le b.a.-ba. On n’exige pas forcément l’expertise approfondie mais on déplore tout de même la nomination d’un nouveau ministre dans un domaine qui échappe à son cursus personnel. Avoir une compétence nette, relative au domaine d’activité, est une condition sine qua non pour obtenir une réussite. Un ministre incompétent porte atteinte à la crédibilité du Gouvernement et fauche le cheminement de l’équipe vers le point d’achèvement. Nous faisons confiance aux deux chefs de l’Exécutif dans la détermination de leur choix. A chacun de faire preuve qu’on ne se trompe pas de l’avoir intégré au Gouvernement remanié. Il ou elle doit être opérationnel (le) dans l’immédiat. Les urgences du pays dans le temps présent et à venir ne peuvent en aucun cas attendre. La compétence est donc une conditionnalité indispensable pour parvenir à un objectif précis.

La transparence. Une autre conditionnalité incontournable dans un Gouvernement qui entend respecter la bonne gouvernance. On sait que les partenaires techniques et financiers (PTF) misent sur la tendance permanente axée à la transparence. Un défi colossal que tout Gouvernement se doit de relever à toute circonstance. Le seul chemin qui est de nature à vaincre la tentation à la corruption consiste à mettre au clair les actions en cours. Par conséquent, honorer sur un piédestal sinon en avant la transparence. Rien ne doit pas être « caché ». La cachoterie est à bannir. Le public a le droit de savoir de tout ce qui se trime à l’intérieur. L’opacité est l’ennemi numéro un de la transparence. Tous les bailleurs de fonds, traditionnels ou ponctuels, mettent toujours en condition la transparence dans la gestion des fonds alloués.

Le tandem de la compétence et la transparence joue un rôle primordial dans le processus de maitrise de la situation. Un tandem qui ne transige point. Le Premier ministre place haut la barre. Il ne plaisante pas ! Les échecs d’un régime résident dans la plupart des cas aux jeux de cache-cache entre les tenants du pouvoir et les citoyens d’une part et les responsables étatiques et les organismes dispensateurs de crédit, de l’autre, sur la manière dont on gère les affaires nationales.  Dans tous les cas de figure, on exige la compétence et la clarté des actions.

La compétence et la transparence font bon ménage afin de parvenir à une réussite assurée. Si un membre de Gouvernement n’est pas apte de faire valoir la compétence en simultané avec la transparence, on doute fort qu’il soit au point nommé.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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