Publié dans Editorial

COP 15 !

Publié le dimanche, 15 mai 2022

La quinzième session de la Conférence des Parties (COP 15) contre la désertification se tient à Abidjan du 9 au 20 mai. Sous l'égide de la Convention des Nations Unies pour combattre la désertification, elle réunit dans la ville-phare ivoirienne 196 participants. Une initiative générale des Nations Unies qui entre dans le cadre de la lutte globale contre tout phénomène portant atteinte à la survie des hommes et de la nature.

Ainsi, COP 15 s'inscrit dans la ligne de bataille au même titre que la Conférence des Parties contre les changements climatiques dont la dernière session COP 26 s'était déroulée à Glasgow (Irlande) du 31 octobre au 12 novembre 2021. Bien que COP 15 ne soit pas assez connue du grand public, elle mérite l'intérêt essentiel dans la mesure où la Conférence qui s'ouvre à Abidjan alerte les dirigeants du monde sur la menace de la sécheresse qui persiste et qui s'étend dont les impacts ravageurs pèsent lourdement sur l'avenir de l'humanité.

L'Afrique, le continent le plus exposé au danger de la désertification, s'engage à bloc dans la lutte. La Côte d'Ivoire, pays d'accueil de la Conférence, s'investit à fond. Le Président ivoirien Alassane Ouattara interpelle les participants notamment les Chefs d'Etat présents sur l'urgence des mesures à prendre afin de « stopper » l'avancée périlleuse de la désertification. Le président élu de la Conférence, l'ancien ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi lui emboite le pas et enfonce le clou en ces termes « La lutte contre la désertification est difficile mais cruciale. Quel défi ! »

Madagasikara est tout ouïe sur ce qui sera l'issue d'une telle rencontre à haut niveau. En proie à une terrible menace de la sécheresse, les populations du Sud de la Grande Ile voient leur espace vital grignoté par la désertification au fil des années voire des jours. Longtemps délaissé ou oublié presque par tous les régimes successifs, le « Deep South » malagasy est plongé dans un désarroi inexprimable. Le régime Orange, en place, en vertu du Velirano qui l'engage auprès des victimes du Sud, fait des mains et des pieds pour repousser dans son dernier retranchement les maudites sécheresses et stopper à jamais le processus de désertification. C'est un défi majeur à relever et un enjeu de taille à maitriser qu'il faille, en tout, surmonter coûte que coûte car il s'agit d'une question des vies humaines et des animaux d'élevage à sauver.

En partenariat avec des organismes de volonté, en interne et en externe, les dirigeants du pays sont en passe de remonter la pente. La lutte contre les insuffisances alimentaires et la malnutrition bat son plein. La Première Dame Mialy Rajoelina, à travers l'Associoation Fitia qu'elle préside, ne ménage point les efforts de manière à ce que les concitoyens du Sud et ailleurs aient leur part d'un minimum vital pour survivre pour le mois décemment. Le 16 mars 2021, l'Association Fitia signa un accord de partenariat avec la Fondation Mérieux ainsi que le Groupe Nutriset en vue de renforcer la nutrition des écoliers dans le Sud. A terme, 200.000 enfants devront bénéficier de l'accord. A l'heure où nous sommes , l'usine Nutrisud fonctionne et commence à produire.

Seulement, la lutte contre la désertification est difficile, un seul pays comme le nôtre ne pourra prétendre atteindre les objectifs. D'où la nécessité de renforcer le combat en partenariat avec d'autres. La COP15 s'inscrit dans cette vision !

Franck R.

 

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Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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