Publié dans Editorial

Sur le podium !

Publié le dimanche, 21 août 2022

Rajoelina Andry Nirina, Président de la République malagasy, s’est vu décerner le trophée de champion de l’industrialisation. Un insigne de distinction et de reconnaissance de l’Organisation des Nations unies pour le développement de l’industrie (ONUDI) à travers les efforts entrepris par le numéro Un du pays pour donner un essor réel de l’industrie à Madagasikara et ce depuis 2019. Une prouesse personnelle en l’honneur du Chef de l’Etat, en particulier, et un hommage à l’équipe gouvernementale, en général et qui fait rougir les autres.

Le Velirano n° 7 entend promouvoir l’industrialisation pour donner un coup de fouet au label « Vita Malagasy ». Le Président de la République, dès l’entame de son mandat en 2019, démarre le chantier. Bien conscient du rôle déterminant de l’industrie dans le processus de développement rapide de l’économie nationale, il fonce.

L’industrie a fait ses preuves « magiques » pour le décollage des pays occidentaux et américains. La révolution industrielle des 18e et 19e siècles déclenchée par les progrès de la science et de la technique y était efficacement pour beaucoup. Des pays comme l’Allemagne, première puissance économique de l’Europe, l’Angleterre, la France, etc., y trouvèrent leur compte. Egalement ceux d’Outre-Atlantique, les Etats-Unis d’Amérique, le Canada. Ainsi, l’amélioration des moyens de production booste qualitativement et quantitativement la production. Du coup, les industries européennes et américaines deviennent compétitives et se taillent de la part du lion sur le marché mondial. De là est parti le concept de grande puissance qui domine et impose sa vision et son pouvoir sur le reste du monde.

Madagasikara, un pays traditionnellement à vocation agricole dont plus de 80 % de la population vit à la campagne et se nourrit des produits à base d’agriculture, peine à trouver le chemin de l’industrialisation. Le progrès de l’industrie demeure un défi de titan. Il existait depuis l’époque coloniale et au cours de la Première République un embryon d’industrialisation dont entre autres la Savonnerie tropicale (Tanà), SOTEMA (Mahajanga), COTONA / STAR (Antsirabe), quelques figures de proue de l’économie mais les crises cycliques ne leur ont laissé la chance à certaines d’entre elles de s’épanouir et finirent par mettre la clef sous le paillasson. L’ambition et la volonté politique d’industrialiser la Grande île se trouvent au centre d’intérêts des 13 travaux d’Hercule du Velirano.

L’ONUDI, un organisme rattaché à l’ONU au même titreque les FAO (Agriculture), OMC (Commerce), OMS (Santé), UNESCO (Science et Culture), UNICEF (Mère et Enfant), fait partie des grandes orientations de l’ONU afin de soutenir et relancer l’amélioration constante des conditions humaines à l’échelle mondiale. L’ONUDI collabore de près avec les Etats membres de manière à jeter les bases d’une réelle industrialisation.

A Madagasikara, l’ONUDI constate de visu les efforts menés par le régime dirigé par Rajoelina à offrir un second souffle à l’industrialisation de manière qu’elle puisse tenir son rôle de moteur de développement et ce à travers l’initiative « One district, one factory » (ODOF).

Le chantier démarre et l’ONUDI observe et reconnait à bon escient. D’où le trophée de « Champion de l’industrialisation ». Le Président Rajoelina monte sur le podium et reçoit des mains de Gerd Muller, le DG de l’ONUDI, le graal. Mais attention, s’il vous plait mesdames et messieurs, le plus dur reste à faire !

Ndrianaivo

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Editorial

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    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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