Publié dans Editorial

Conspiration à grande échelle ?

Publié le dimanche, 20 novembre 2022

Existeriez-t-il quelque part un cerveau central du genre « unité centrale » qui concocte, planifie et organise à l’échelle nationale ou même internationale des actes de sabotage contre un pays ou certains pays en visant leurs intérêts particuliers ?
Le cas de  Madagasikara fait trop réfléchir et amène des dirigeants et observateurs à se demander « en quoi consiste toutes ces tentatives propres à créer des vagues ? » Des grèves paralysant certains secteurs d’activité clés au sein de l’administration ou bien au sein des unités privées ou semi- privées de production.
Le régime Orange de Rajoelina Andry Nirina accédant au pouvoir en 2018 à l’issue d’une élection libre, transparente et reconnue par toutes les sensibilités politiques ayant participé à la course et par l’ensemble de la Communauté internationale encaisse de multiples « frappes » ciblant essentiellement à le déstabiliser sinon à le secouer.
Des analyses et des décryptages des déclarations, des décisions politiques du numéro un du pays ont permis de saisir le pourtour nébuleux des agissements pour le moins douteux de certains adversaires du régime.
Depuis la campagne électorale et dès son  installation à la magistrature suprême, Rajoelina Andry afficha sa volonté de lutter pour le retour des îles Eparses dans le giron de la République malagasy. Une position qui indispose évidemment le maître de l’Elysée. Macron a déclaré contre tout sur les Glorieuses « Ici, c’est la France ». C’était une gifle en pleine figure de son homologue malagasy ! Au tout début du mandat, le jeune visionnaire Rajoelina n’était pas en odeur de sainteté avec le locataire de l’Elysée.
La position prise par le Gouvernement malagasy vis-à-vis de la guerre en Ukraine complique la situation. L’ensemble des partenaires techniques et financiers, les principaux bailleurs de fonds, « souhaitent » que Madagasikara condamne la Russie. Mais, jusqu’au bout, Rajoelina maintient sa position priorisant la neutralité. Ce qui n’est pas du tout du goût de l’Union européenne et des Etats-Unis, membres de l’OTAN et soutenant vaille que vaille l’Ukraine.
Entre Madagasikara et les principaux partenaires, il existe une tension latente. Au final, la Grande île n’a qu’un seul défaut c’est d’être un pays pauvre qui ne voulait pas se plier au caprice des riches. Et ainsi, on lui jette à chaque fois des bâtons dans les roues.
Le correspondant de France 24 et de la RFI à Madagasikara, Gaëlle Borgia, dans ses différents rapports ne trouvent que des points noirs dans la Grande île. On garde toujours dans la mémoire l’enquête qu’elle a menée dans le Sud du pays où elle avait mis plus qu’en grandeur nature, une bonne dose d’exagération, les crises vécues par les habitants locaux.
La Commission d’observation des élections à Madagasikara (2018) diligentée par l’Union européenne (MOE- UE) contribue à travers son rapport final à banaliser la victoire du candidat de l’IRD Rajoelina Andry Nirina et jette déjà le doute sur les résultats des échéances de 2023. La MOE-UE remet en cause la neutralité et l’indépendance de la HCC et de la CENI dans leur composition actuelle.
Le très respectable International Transparency – Madagasikara, pointe du doigt de l’intégrité du groupement opérationnel gérant le litchi. Une accusation gratuite et sans fondement !
Une conspiration à grande échelle visant à discréditer le régime de Rajoelina.
Ndrianaivo

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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