Publié dans Editorial

Tollé général

Publié le mercredi, 23 novembre 2022

Les membres de l’équipe de direction de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) traversent l’un de ces moments les plus de critiques de leur mandat. Le maire Naina Andriantsitohaina, en personne, joue gros pour son poste de premier magistrat de la ville. Le recadrage des marchands étaliers inondant les trottoirs aux bouchons interminables et fâcheux en passant par l’insécurité urbaine inquiétante. Et la « cerise noire » sur le gâteau, la tentative d’assassinat visant la personne physique même de Monsieur le maire. Un triste évènement qui rappelle certaine période sombre de la vie nationale.

Naina Andriantsitohaina, candidat élu à la Commune urbaine d’Antananarivo-Renivohitra, dossard de l’IRD, se livre à une bataille d’envergure pour traduire en actes les promesses et les engagements tenus auprès des habitants et habitantes de la Capitale contenus dans le « Veliranon’Iarivo ». Pourtant, des éléments de l’Opposition, membres de l’ancienne formation politique dirigeant la Commune , le TIM, soutenu par d’autres sensibilités, ne lui laissent point les coudées franches. Des détracteurs du régime jettent des bâtons dans les roues. Certaine personnalité du genre Rahantanirina Clémence, une colistière d’avant et ennemie d’aujourd’hui, ne jure que de l’ »abattre », politiquement s’entend, et cherche la petite bête. 

Il ne faut pas feindre  la source interne des problèmes qui handicape le fonctionnement normal de la CUA. 

L’exécutif s’empresse à bâtir de grands immeubles pour reloger les marchands occupant indûment les trottoirs. Les travaux achevés, lesquels marchands informels daignent ne pas rejoindre l’immeuble flambant neuf. Le cas de Behoririka est flagrant ! On verra pour d’autres. Et les observateurs et simples citoyens, navrés et sidérés, souhaitent à ce que des actes forts  soient pris à l’endroit de ces récalcitrants pour les remettre dans l’ordre. Les bâtiments nouvellement construits coûtent en effet cher aux contribuables de la Capitale d’où leur frustration de voir encore ces étaliers qui défient la discipline et occupent toujours les trottoirs. Ils passent leur temps au jeu de Colin Maillard avec les agents de Police communale. 

Concernant cette décision  de revoir à la hausse les impôts fonciers sur les propriétés bâties. Personne n’y voit pas trop d’inconvénients si la CUA revoit les impôts. Une telle démarche pourrait être dictée pas les besoins impératifs de la Commune. Les nouvelles dispositions créent des vagues inouïes. Apparemment, il semble que les techniciens qui ont établi les nouveaux taux ne s’attendaient guère au tollé général. Les bureaux concernés sont pris d’assaut des réclamations. Le ton monte. A ce rythme, le ras-le-bol franchira l’irréparable ! Et le tollé général explosera, attention danger !

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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