Publié dans Editorial

De quelle vérité ?

Publié le mardi, 18 avril 2023

Ponce Pilate, gouverneur de la Palestine, lors d’un procès historique, demande à la foule présente « quelle vérité  ?» .

Nous revenons à la charge et décortiquons d’une étape à l’autre la démarche voulue par les maitres des céans du FFKM. Une ingérence tout court.

Les quatre chefs d’église au sein du FFKM persistent et signent à organiser une rencontre nationale ou concertation nationale pour, entre autres sujets,  établir la vérité. Et nous de se demander « de quelle vérité  » s’agit-il ? « La vérité » selon quel critère ? D’après quelle référence ? En fonction de quoi ou de qui ? De quel intérêt ? Toute une armée de questionnements qu’il fallait définir sinon débroussailler au préalable. 

Nos ancêtres les Ntaolo prennent toujours toutes les précautions avant de dire publiquement telle ou telle « vérité » ou « Justice ». Selon eux, il est très difficile voire impossible de prétendre détenir la stricte vérité. A l’image de quelqu’un qui cherche un bout d’épingle dans un tas de foin.

Certainement, la vérité existe mais seulement à partir des faits réels avérés ou constatés tangiblement. Un homme de science ne pourra jamais prétendre établir la vérité concernant un phénomène précis ou dans un domaine bien défini qu’après avoir testé ou expérimenté ou encore vérifié à plusieurs reprises la véracité de la chose en question. La démarche d’esprit dictée par la science exacte ne se réfère pas à des « suppositions » ou des « spéculations » encore moins à des « accusations ».

Au stade actuel où nous en sommes, on ne peut statuer de façon formelle que la HCC et la CENI se sont déviées de la « vérité », du chemin tracé par les dispositifs de la loi fondamentale encore moins de la vérité des urnes dans la mesure où le scrutin n’a pas eu lieu encore. Ni les ténors de l’Opposition ni les cadors de l’église (FFKM) ne peuvent pas, en aucun cas, émettre un jugement selon quoi, Rakotoarisoa Florent et son équipe à Ambohidahy et Andrianarisedo et ses acolytes d’Alarobia sont dans le tort en agissant en dehors du cadre de la vérité dans la mesure où l’on n’est qu’au stade du cheminement vers l’échéance. En réalité, il ne s’agit que des élucubrations de ces supposés Raiamandreny et de ces têtes brûlées du camp d’en face.

La hantise de la défaite prochaine préoccupe les esprits quelque part. Et tous les moyens sont bons afin de brûler le circuit normal et boycotter le processus entrant dans le cadre du respect des fondamentaux de la démocratie.

Les dignitaires des églises chrétiennes, dénommées « fiangonana zokiny », pèchent souvent par un certain abus en faisant usage d’un droit révolu à savoir le « droit d’aînesse ». Ils se prennent pour être les détenteurs sinon les dépositaires de la vérité ou dans une certaine mesure de la Justice. Encore et toujours, nous ne sommes pas dans le périmètre des responsabilités de l’église. Si tel serait le cas, on serait tout ouïe d’entendre le sermon de ces pasteurs relatif à la vérité selon la Bible, ultime référence de l’église.

On est bien en dehors du domaine spirituel de l’église. Donc, on ne sait pas de quelle vérité voudrait-on insinuer ?  

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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