Publié dans Politique

Sénat – Exécutif - Une communication optimum entre les deux institutions réclamée par les sénateurs

Publié le mardi, 17 juin 2025
« Une meilleure clarté permettrait d'éviter les malentendus entre l'Exécutif, le Parlement et la population » « Une meilleure clarté permettrait d'éviter les malentendus entre l'Exécutif, le Parlement et la population »

Les sénateurs malgaches s'accordent sur l'impératif d'établir une communication fluide et transparente avec les membres du Gouvernement, condition sine qua non pour dynamiser le développement national. C'est ce qu'a notamment souligné le vice-président du Sénat en charge de la partie Nord de Madagascar, Besoa Erick, lors du récent face- à- face entre les deux institutions. Selon ce dernier, une communication plus proactive de la part du Gouvernement est cruciale, en particulier concernant les décisions majeures prises en Conseil des ministres et dont la mise en œuvre traîne. Il a constaté que de nombreuses collectivités décentralisées éprouvent des difficultés à comprendre les modalités d'application de certaines décisions, parfois vieilles de deux ans. D'où la nécessité de fournir des explications précises sur les délais, les étapes de réalisation et les procédures à suivre. Cette clarté permettrait d'éviter les malentendus entre l'Exécutif, le Parlement et la population. Une collaboration fluide entre le Gouvernement et les représentants parlementaires est indispensable pour que ces derniers puissent relayer des informations fiables et adaptées aux réalités locales auprès des citoyens. Il a également rappelé que tous les projets n'ont pas le même calendrier de mise en œuvre, ce qui justifie une communication régulière pour gérer les attentes.

La Région d’Ambatosoa, un exemple concret

Cette exigence de clarté et de suivi se manifeste concrètement dans plusieurs Régions du pays. Le vice-président du Sénat a ainsi mis en lumière le cas de la Région d'Ambatosoa, où la nomination d'un chef de région est perçue comme un préalable urgent pour impulser le développement local. Il a cité une liste de projets d'envergure, validés en Conseil des ministres mais toujours à l'arrêt : la création d'un Tribunal de première instance, une prison à Mananara Nord, un bureau des domaines, une université régionale, ainsi que diverses infrastructures hydrauliques à Mananara et Maroantsetra. Le démarrage effectif de ces chantiers est crucial pour le désenclavement durable de cette partie de l'île. Réaffirmant la mission du Sénat, Besoa Erick a conclu : « Les sénateurs ont le devoir de proposer, de conseiller et de défendre les intérêts des collectivités décentralisées auprès du Gouvernement ». Cette action est, selon lui, fondamentale pour le renforcement de la démocratie et l'atteinte d'un développement équilibré sur tout le territoire malgache.

Nikki Razaf 

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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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