Publié dans Editorial

Des cas de force majeure

Publié le vendredi, 21 avril 2023

« Tout est urgent ! » D’aucuns se rappellent de cette déclaration qui devient virale du tout nouveau Président de la République, fraîchement investi ce jour du samedi 19 janvier 2019 à Mahamasina, « tout est urgent ». En effet, Rajoelina Andry fait état de la nécessité d’actions urgentes pour redresser dans les meilleurs délais le pays. 

Des cas de malnutrition et d’insuffisance alimentaire chroniques dans le Sud nécessitent des prises en charge urgentes. Il y a des morts d’homme de même parmi les animaux d’élevage ! Le Chef de l’Etat et son épouse s’investissent de concert avec des organismes internationaux de manière à apporter des aides d’urgence mais également d’installer des infrastructures pour des solutions pérennes sur place. D’autres cas de mort d’homme dans d’autres régions ont été aussi déplorés. Une assistance du genre « Tosika fameno » ou autres s’avèrent toujours les bienvenues.  

Des cas d’insécurité frisant la barbarie font souffrir encore les concitoyens sur tout le territoire national. Le Chef d’Etat ne lésine pas sur les moyens et dote aux Forces de défense et de sécurité (FDS) des matériels ultra-modernes, sophistiqués, de manière à ce qu’elles puissent affronter efficacement les dahalo, traquer au plus vite les bandits de grand chemin. Les outils performants comme le GPS s’invitent sur terrain afin de localiser les traces des bœufs volés, etc.

Des infrastructures sanitaires, scolaires et routières en état de délabrement avancé dans les régions reculées exigeant des actions urgentes ont été réhabilitées sinon construites, flambant neuves, respectant les normes requises ou « manara-penitra ».

L’Etat recrute des agents du personnel médical et enseignant par milliers. Des Contrats de travail de longue durée au profit des paramédicaux et des « mpampianatra FRAM ». Autant de cas d’urgence que l’Etat n’a pas le droit de minimiser vu l’importance primordiale de la Santé publique et de l’Education nationale. Et la liste n’est pas exhaustive.

En somme, les responsables étatiques mènent des combats urgents sur tous les fronts pour venir en aide aux concitoyens vulnérables du Nord au Sud et d’Est en Ouest. Le bilan apparemment positif de ce premier mandat fait état des réalisations « zava-bita » non négligeables. Mais beaucoup restent à faire !

Des cas de force majeure imposent aux tenants du pouvoir d’actes très urgents. Entre autres, les réfections de grands axes des routes nationales, RN2 et RN4 notamment, dont la dégradation dépasse l’entendement humain ne peuvent plus attendre. De même, la réhabilitation des rues de grandes villes du pays s’impose comme des priorités urgentes. Celles de la Capitale en sont l’un des cas de force majeure incontournables.

D’autres urgences nous forcent à agir vite. L’invasion des criquets dans le Menabe (Morondava) qui exige des actions urgentes ne peut pas non plus attendre. Les paysans producteurs craignent le pire. Il faut faire vite sinon on va perdre une année culturale. Quel gâchis ! 

La maîtrise de l’inflation constitue en permanence une priorité nationale. En fait, le contrôle des prix notamment ceux des PPN s’érige en un cas de force majeure à ne pas sous-estimer. Un régime qui ne parvient pas à avoir sous contrôle l’inflation aura du mal à jouir de crédit auprès du peuple. Tellement, l’inflation fait souffrir le commun des mortels qu’il faille faire le nécessaire. 

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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