Publié dans Editorial

Un nul prometteur !

Publié le mercredi, 21 juin 2023

En voilà enfin un score qui promet. Un zéro à zéro qui ravive l’espoir. Un chiffre qui frise l’échec mais dénote tout de même un résultat qui tranche d’une série de mésaventures et une ouverture vers de nouveaux horizons. Les espoirs, de nouveau permis !

Les Barea (A) de Madagasikara, les poulains de Romuald Rakotondrabe dit Roro, le nouveau coach, ont réalisé l’essentiel en tenant en échec l’équipe nationale ghanéenne les « Black stars » au Stade  Barea (Mahamasina) dimanche dernier. Certes, il s’agit d’une rencontre sans enjeu majeur pour Madagasikara du fait que notre Onze national est déjà éliminé de la course. Seulement, le fait d’avoir su garder un score vierge les 90 minutes durant face à l’une des brillantes formations du Continent illustre une avancée notable.

L’espoir de faire revivre les exploits de 2019 remonte en surface. Il est temps de stopper net la caravane des déboires et des ratages de notre équipe nationale. Les amateurs du ballon rond méritent par-dessus tout des jeux qui embaument le cœur et qui enchantent l’esprit.

Le sport malagasy en général et le football en particulier progressent en dents de scie. Des fois sur le haut de la colline, d’autres au fond de la vallée. Après les périodes fastes des années 60 – 70 tout au plus 80, le sport malagasy en général sombre dans les ténèbres de la déroute. On n’arrive pas ou plus à garder le rythme face aux grandes équipes du Continent. C’est loin les prestations glorieuses des équipes nationales de basket-ball, de volley-ball et de football des années 60 où les Malagasy trônaient sur le toit du Continent face à des mondialistes comme le Sénégal, l’Egypte, la Côte d’Ivoire, etc. La parenthèse ouverte par Nicolas Dupuis n’a duré qu’un … seul été.

En dépit de l’engagement personnel du Chef de l’Etat Rajoelina Andry, le football aussi bien d’autres disciplines peinent à décoller. Le pays attend depuis des années une politique sinon une volonté politique nette de la part des responsables étatiques. Le sport malagasy rame dans le vide ou dans le vague. Il manque de visibilité à court et à long terme. On se contente à des pratiques de colmatage. Une gestion d’épicerie, pas plus, où l’on ne voit que les menus détails. Le département du sport doit oser se recréer d’une nouvelle stratégie, de nouvelles opportunités et de nouvelles occasions pour faire renaître le secteur sport à Madagasikara. Il va falloir oser faire de grands pas ! La célèbre morale du riche laboureur à ses fils (La Fontaine) « Travaillez, prenez de la peine, c’est le fonds qui manque le moins » tient toujours.

Les fédérations nationales handicapées par l’éternelle insuffisance de moyens matériels notamment les espèces sonnantes éprouvent toutes les difficultés du monde à faire tourner la machine. Mais il faut bouger. Les partenaires consentent toujours à accompagner ceux qui travaillent … dur et sérieusement. Pour ce qui est du ballon rond, les premiers responsables de la Fédération malagasy du football notamment la nouvelle équipe que le pays espère voir venir incessamment doivent retrousser les manches et mettre la main dans la pâte de sorte que ce sport-roi, dit-on, retrouve sa lettre de noblesse et cela dans une atmosphère d’unité permanente.

A cœur vaillant, rien n’est impossible !

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Retour
    Après ces quelques jours passés dans l’euphorie, dans la liesse ou dans l’allégresse afin de célébrer le 65e anniversaire du retour à l’indépendance, à la dignité et à la souveraineté nationale, il va falloir engager la vitesse – autre non pour une marche – arrière mais réellement pour un … retour, l’autre plus concret sinon plus palpable : le retour à la vie quotidienne. Une vie dure et difficile ! C’est la vérité, on ne peut pas l’ignorer ni le nier. C’était une belle fête ! Grandiose dont l’apothéose fut atteinte lors du grand et traditionnel défilé de l’armée plus exactement « des armées » à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale précédé de l’incontournable séance de feux d’artifices au Lac Iarivo (Ivato). De la frime pour les uns, fête oblige pour les autres ! A chacun sa perception de la chose. Rappel, 26 juin 1960 c’est…

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