Publié dans Editorial

Sérieux avertissements

Publié le dimanche, 16 juillet 2023


La période des vacances scolaires pointe son nez. L’année scolaire, en cours, tire à sa fin. Les potaches, les élèves du primaire et les collégiens ont déjà passé leurs examens de fin d’année et de fin de cycle. Les résultats officiels du CEPE et du BEPC, dans l’ensemble du pays, sont aussi publiés.
La session des examens du baccalauréat qui marque la fin du cycle de l’enseignement secondaire débute ce jour. Le Bac, étant la phase terminale du cycle secondaire et le premier grade universitaire, revêt toujours une importance particulière auprès des élèves et chez les parents. Calqué sur le modèle éducatif français, colonisation oblige, le cursus académique malagasy se divise en trois parcours sinon cycles bien distincts : l’enseignement primaire ou fondamental, l’enseignement secondaire et le parcours universitaire. En sa qualité de porte d’entrée, de point de jonction, pièce charnière, entre les deux mondes primaire/secondaire et universitaire, le baccalauréat symbolise une étape non-négligeable dans la vie académique des jeunes. La session prendra fin ce jeudi, pour le général.  Et celui de l’enseignement technique aura lieu après.
Après les examens, les potaches vont respirer tant soit peu. Pour les familles qui disposent les moyens nécessaires ou plutôt le minimum voulu peuvent se permettre d’amener leurs progénitures prendre de l’air ailleurs. Pour les modestes budgets, on se contentera de l’air des campagnes à proximité. Tandis que pour d’autres beaucoup plus chanceux, ce sera les bords de la mer. Vers la côte-est, Toamasina – Foulpointe – Vatomandry, etc. empruntant la Route nationale 2. Sinon vers l’ouest, Mahajanga sur l’axe de la Route nationale 4. En tout cas, ce sont les lieux de villégiature forts prisés.
Les circuits des réseaux routiersutilisant les deux axes susmentionnés, valables pour d’autres RN 1, RN 4, RN 6 et RN 7 ainsi que les circuits fluviaux, maritimes et aériens vont s’intensifier. La grande majorité des familles de modestes bourses iront se bousculer aux moyens de transport en commun.
Nous, les médias, en tant que sentinelles, nous tirons les sonnettes d’alarme en lieu et place d’avertissements aux responsables à tous les étages de décision et d’action des ministères en charge des Transports y compris les Agences (ATT, APFM), de la Sécurité et surtout des Travaux publics en passant par les coopératives, les propriétaires et les conducteurs de véhicule. Que chacun prenne conscience sérieusement et effectivement du poids de leurs responsabilités et de leurs missions ! Etant donné qu’il s’agisse de vies humaines à sauvegarder, toute négligence et toute imprudence ne seront nullement pas tolérées. Chaque année, à la même période, on déplore avec profonde désolation et consternation la mort des innocents à cause du manque de sens de responsabilité à tous les niveaux. Du laxisme impardonnable ! Les routes nationales deviennent des mouroirs, des abattoirs ! Responsables administratifs directs et Forces de l’ordre et de sécurité et les dirigeants de coopérative de transports doivent tous veiller au grain au bon déroulement des circuits allant du contrôle systématique de vitesse, de papiers, aux vérifications de l’état des conducteurs et des voitures.
Des mesures drastiques et strictesdoivent être prises afin de limiter les dégâts. L’éducation les sanctions sévères sont de mise. Quand il y a mort d’homme, c’est toujours triste,grave et sérieux ! L’objectif « zéro accident » tient toujours.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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