Publié dans Editorial

Dans trois semaines !

Publié le mercredi, 19 juillet 2023

Pour une réjouissante nouvelle, c’en est une ! 

Le Chef de l’Etat annonce la fin des délestages dans trois semaines, à compter du dimanche 16 juillet. En fait, il a donné trois semaines franches au ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Solo Andriamanampisoa, responsable gouvernemental de tutelle directe de la compagnie nationale d’ eau et d’électricité (JIRAMA) de faire disparaitre les coupures intempestives d’eau et d’électricité. Il, Rajoelina Andry Nirina, ressent dans son for intérieur, la détresse et la tourmente de son peuple à cause de l’incurie de ladite Compagnie nationale. Seulement voilà, une pertinente question se pose « la JIRAMA dans son ensemble (cadres dirigeants, les techniciens et le Personnel en général) va-t-il concrètement traduire en actes l’ordre présidentiel.

L’histoire récente nous enseigne qu’en général on rechigne, à l’étage inférieur de la hiérarchie, à exécuter stricto sensu les instructions du Chef de l’Etat. Lui-même, un jour, s’est fait un triste constat qu’on traine les pieds pour exécuter ses recommandations en Conseil des ministres. Une allure de conspiration silencieuse sinon passive dont les effets impactent lourdement sur la relance effective du pays. Rajoelina a même lâché, plus d’une fois, les mots tels « que ceux ou celles qui n’arrivent pas à le suivre s’écartent ». En effet, si les ordres émanant du Président de la République depuis le discours d’investiture de janvier 2019 à Mahamasina pour améliorer les conditions de vie des concitoyens jusqu’à ce jour ont été suivis à la lettre, le pays ne sera jamais là où il est actuellement. 

On veut bien admettre de la bonne volonté du numéro un du pays  mais on remet en cause sérieusement tout de même de la sincérité des actions de la JIRAMA. D’autant que la situation critique de la Compagnie en termes de trésorerie à laquelle s’ajoute une certaine mauvaise foi quelque part n’arrange guère la chose. A la longue, des observateurs commencent à suspecter un éventuel complot contre le régime en place tramé par certains cerveaux au sein de la JIRAMA. Une collision d’esprits malveillants au service des détracteurs. D’ailleurs, on s’interroge comment la JIRAMA va-t-elle résoudre en l’espace de trois semaines un problème qu’elle n’a pas pu trouver issue durant des années. Des promesses de fin de délestage pour telle ou telle date, on en a eu ! Des engagements de retour à la normale, le pays en a assez. Au final, niet ! La compagnie avance toujours des excuses ou des motifs … bidon. Et le drame dans tout cela, l’Etat paie toujours les subventions et les abonnés et usagers publics encaissent toujours le coup.

Et la question qui intrigue le plus, « jusqu’à quand l’éventuelle fin de délestage ? » Si ce n’est que pour la durée de la propagande, c’est vachement inutile. Autrement dit, après l’investiture de janvier 2024 c’est la rebelote. Ah non mesdames et messieurs !

On veut bien accorder de crédit à ce que le Président a annoncé mais les expériences malheureuses du passé nous laissent toujours dans le désarroi pas même dans l’expectative.

Ceci étant, il appartient au patron du département de l’Energie et des Hydrocarbures et des dirigeants de la JIRAMA de prouver aux pauvres concitoyens abonnés ce dont ils sont réellement capables.

Dans trois semaines, on verra.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Noble cause
    Madagasikara persiste et signe! La Grande île maintient sa position inébranlable et non négociable relative à sa souveraineté sur les îles Eparses. Il s’agit d’une légitime voire une noble cause. En effet, les îles Ampela (Europa), Bedimaky (Bassa da India), Sambatra (Glorieuses), Loza (Tromelin) et Kely (Juan de Nova) appartiennent intrinsèquement au territoire de la République malagasy. La Grande île reste fidèle, jusqu’au bout, à sa position qu’elle a défendue sur la tribune des Nations unies. L’assemblée générale approuva par deux reprises, deux résolutions de 1979 et 1980, l’appartenance des îles Eparses dans le giron du territoire malagasy. Des résolutions non contraignantes mais, tout de même, demandent à la France d’engager la négociation pour les procédures de restitution avec le Gouvernement malagasy.

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