Publié dans Editorial

Aux portes de la relance !

Publié le mardi, 19 septembre 2023

Quand le tourisme va, la relance va ! Veuillez nous excuser d’avoir rompu au chantier battu comme quoi « quand le bâtiment va, le pays va ! » Dans un pays comme le nôtre, l’industrie touristique est appelée à tenir un rôle plus qu’important. Et quand elle se relève, on a toutes les chances de parvenir, enfin, aux portes de la relance. Il en va de même quand l’exploitation des richesses du sous-sol va, le pays entier va ! Quand la production de notre trésor sous-marin va, l’économie souffle. Et ainsi de suite pour nos vastes espaces terriens qui n’attendent que des mains sinon des machines pour les mettre en valeur. Etc.

En mars 2020, au moment où le virus de la Covid 19 débarque au pays, les activités touristiques furent les premières à être affectées, touchées à plate couture. Le ciel fermé ! Les communications inter individus bannies ! Isolement et confinement à 100 % imposés ! Autant de mesures drastiques qui tuent à coup de poignard dans le dos le tourisme. En effet, en deux ans de pandémie de la Covid, les activités du tourisme de la Grande île, sinon le pays, touchent le sol. L’économie s’agenouille ! Madagasikara, un pays riche en biodiversité, doté naturellement d’espèces endémiques en faune et flore, dispose entre ses mains des atouts naturels qui attirent la curiosité des voyageurs fortunés. Après que la pandémie cède la place aux activités touristiques, le pays semble retrouver peu à peu le rythme de la relance. Les aéroports internationaux ainsi que les vols domestiques reprennent leur essor. Les hôtels, durement éprouvés par les caprices de la Covid19, renaissent de leurs cendres. Les récents Jeux des îles à Antananarivo (JIOI 2023), ont été pour beaucoup à booster les affaires. L’espoir d’atteindre le seuil de la relance n’est pas vain !

L’exploitation de nos richesses minières, sous l’impulsion de nouveaux responsables au niveau du département des ressources stratégiques, commence à faire naitre l’espoir. Notre sous-sol a trop souffert de la gabegie et de l’anarchie. Des exploitants nationaux et étrangers, souvent de mèche avec de hauts responsables du pays, abusent de nos trésors. Les efforts de « moraliser » ce secteur hautement prometteur font son bonhomme de chemin. Ils portent fruits progressivement. La transparence, base de la bonne gouvernance, ne plaisante pas. A souligner que les richesses du sous-sol, à elles seules, peuvent bien démarrer ou donner un coup de pouce au décollage de l’économie nationale. Au rythme où vont les choses, Madagasikara pourra certainement bénéficier de la richesse de son sous-sol. Et sans faute, on sera d’ici peu aux portes de la relance.

La Grande île, avec ses vastes territoires maritimes qui regorgent de richesses halieutiques inestimables, possède de sérieux atouts afin de relancer l’économie. En effet, l’ « économie bleue » dispose devant elle un avenir prometteur. Le nouveau patron du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, quelqu’un de discret mais très dynamique et efficace, ne ménage pas les efforts pour que son département puisse apporter pour de bon sa part de contribution à la relance du pays. Et c’est tout à fait réalisable !

Pourrait-on espérer que si les efforts entrepris jusque- là continuent dans ce sens, Madagasikara pourra certainement atteindre les objectifs tant attendus.

 

Ndrianaivo

Fil infos

  • Statistique agricole - Lancement du 3e recensement général de l’agriculture
  • Gel de certains comptes - Manifestation des employés du groupe Sodiat à Mandrosoa Ivato
  • Concertation nationale - Un début cacophonique
  • La Gen Z et les OSC - Pour une charte de la Transition
  • BIANCO Fianarantsoa - Détournement de plus de 8 millions Ariary à l’IFIRP
  • Conjoncture - Départ surprise du président de la CENI
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Trois nouveaux groupes parlementaires en gestation
  • ACTU-BREVES
  • Première autoroute de Madagascar - Remise aux calendes grecques
Pub droite 1

Editorial

  • Logique des faits
    La CENI change de main. Andrianarisedo Dama cède la place à Rakotonarivo Thierry. En effet, poussé par la logique des faits qui prévalent en ce moment, l’ex- président de la Commission électorale nationale indépendante Andrianarisedo Dama admet lui-même que son départ de la tête de l’institution relevait d’une évidence … inévitable ! Rakotonarivo Thierry, administrateur civil de son état et vice-président nouvellement élu de la CENI, succède ainsi à Andrianarisedo Arsène Dama Retaf, magistrat de carrière qui, en fait, a présenté sa démission. Les postes des membres du bureau permanent ont aussi subi des changements de titulaire. En gros, un grand remue - ménage s’effectue au sein de cette entité en charge des élections et de référendum à Madagasikara. Un changement « exigé » par le vent nouveau qui souffle depuis les manifestations des jeunes du 25 septembre. Etant membre désigné pour le quota du Président de la République à…

A bout portant

AutoDiff